Essai Mini 3-portes : celle que tout le monde aime
La Mini, c’est un éternel classique. Elle était déjà icône du passé, et depuis 2001, le groupe BMW en a fait une icône moderne. Vous en voulez une ? Ça tombe bien, il y en a pour tout le monde.
Pas facile de transposer dans l’époque contemporaine une voiture légendaire du passé. Tout le monde ne trouve pas la formule magique, mais on peut dire qu’avec la Mini, le groupe BMW a mis dans le mille. Depuis 2001 et en trois générations, le succès n’a jamais faibli.
Le concept : Mini, mais pas trop
Le concept de la Mini tel qu’on la connait depuis 2001 est simple : reprendre les qualités de la voiture originelle, et les adapter au 21ème siècle. Ces qualités, c’est un style, des sensations de conduite très engageantes, des versions abordables et des versions plus « sauvages ». À cela, ajoutons bien sûr des dimensions idéales pour la ville ! Et si, par exemple, la Mini actuelle n’est plus aussi compacte que son aïeule, c’est d’une part parce que la clientèle d’aujourd’hui n’accepterait plus une 4 places si petite. Et d’autre part parce que les normes actuelles de sécurité imposent des dimensions plus conséquentes. Mais à part ça, oui, la Mini est une Mini.
Le design : toujours reconnaissable
Quelque part, on peut dire que le design de la Mini est prisonnier de lui-même, puisqu’il y a toujours l’obligation d’afficher un air de famille avec la Mini originelle. Et en même temps, pourquoi radicalement changer un look dont tout le monde raffole ? L’actuelle génération est donc toujours identifiable au premier coup d’œil comme une Mini. Elle s’est contentée de s’adapter à l’époque, avec des formes toujours un peu plus aérodynamiques pour plus d’économie d’énergie, et un peu plus de centimètres dans toutes les directions pour plus de confort à bord. Mais l’essentiel est préservé : une silhouette toujours un peu cubique, de grands yeux ronds, et les roues dans les coins qui, message subliminal, sont l’évocation d’une conduite tout en dynamisme.
La vie à bord : des ronds partout
Dans l’habitacle aussi, la recette est « évolution dans la continuité ». Depuis 2001, la Mini varie sur le thème du cercle, et notamment de la pièce maîtresse : l’afficheur central. Reprenant de simples compte-tours sur les modèles de base de première génération, cet afficheur est devenu le centre d’info-divertissement dont ne peut se passer une automobile moderne. Aujourd’hui, on trouve à cet endroit un vaste écran tactile donnant accès à toutes les fonctions connectées, et à toutes les aides à la conduite. Mais il est toujours dans son traditionnel cercle. Aérateurs, commandes de climatisation, petit combiné d’instruments numériques derrière le volant : tout dans la Mini affiche la même rondeur amicale. De génération en génération, on est toujours dans un univers familier, mais à chaque fois parfaitement dans l’époque du moment.
On soulignera aussi que l’actuelle Mini corrige un des défauts du passé. On le sait, le positionnement tarifaire du modèle est plutôt haut de gamme. Et pour le prix demandé, on était en droit de ne pas trouver les matériaux de l’habitacle tout à fait à la hauteur. Dans la troisième génération, les progrès dans ce domaine sont flagrants. La qualité perçue, bien qu’encore perfectible, est à la hauteur.
Enfin, pour ce qui est de l’habitabilité, l’actuelle Mini est aussi la meilleure de la lignée. Les 12 cm de plus en longueur par rapport à la génération précédente, et 20 cm de plus par rapport à la première de 2001, ont été relativement bien utilisés. On pourra dire qu’une Mini de près de 4 mètres n’est plus vraiment Mini, et que malgré ça, les places arrière sont encore un peu étriquées. Pas faux. Il n’en demeure pas moins que le compromis habitabilité/encombrement de la Mini est excellent. Et ça aussi, c’était une des raisons du succès de la Mini originelle.
Le gimmick : British attitude
Bien que Mini évolue aujourd’hui dans le giron allemand de BMW, elle n’a jamais cessé de revendiquer son ADN anglais. Il y a toujours eu au catalogue l’une ou l’autre possibilité d’afficher le drapeau britannique quelque part : sur le toit, sur les tapis, sur les rétros intérieur ou extérieurs… Mini et Union Jack, c’est une association aussi British que le Fish et le Chips.
Les motorisations : de la plus humble à la plus musclée
S’il y a bien une voiture qui en donne pour tous les goûts et tous les besoins, c’est bien la Mini. Vous roulez peu et vous cherchez juste une Mini qui vous emmènera de A à B ? Le moteur 1.2 essence de 75 ou 102 chevaux fera l’affaire. Vous avez besoin de quelque chose de plus polyvalent, ou vous désirez que vos quelques trajets hebdomadaires soient un peu fun ? Le moteur essence 136 ch de la Cooper a de quoi vous divertir. Vous aimez la conduite un peu sportive, mais pas au point de vous ruiner ? Voyez la Cooper S de 192 ch. Pas assez ? Voyez la Mini John Cooper Works et ses 231 ch bourrés d’énergie. Et si vraiment vous cherchez l’extrême, il existe ce « collector » parmi les Mini, produit à seulement 3.000 exemplaires pour le monde : la John Cooper Works GP. Là, c’est la folie. Pas de banquette arrière, des pneus énormes, un aileron démesuré à l’arrière du toit, un kit carrosserie expressif (doux euphémisme) et, sous le capot, 306 ch ! Pour l’avoir essayée, croyez-nous, ça déménage très, très sérieusement !
Mais restons calme. Car peut-être êtes-vous quelqu’un qui enchaine les kilomètres à longueur de semaine. Pour vous, il y a des Mini Diesel, de 95, 116, 150, 170 et même 190 ch.
Enfin, depuis 2019, la Mini est entrée dans l’aire de l’électricité. La Mini Cooper SE revendique 184 ch et une autonomie d’à peu près 230 km.
Le comportement routier : fun depuis 1959
C’est indiscutablement une des qualités préservées de la Mini, et ce depuis la première génération de 1959. À l’origine, la Mini était fun à conduire « par accident ». C’est pour optimiser l’espace et par souci d’économie qu’elle avait les roues aux quatre coins et des suspensions assez raides, ce qui lui offrait un comportement teinté de sportivité. Puis, c’est devenu une marque de fabrique du modèle. Quand BMW a repris le flambeau en 2001, cette caractéristique n’a pas été oubliée. Elle a même été magnifiée. Depuis, même si la Mini n’en finit pas de prendre du poids et des centimètres, elle est toujours aussi spéciale. Elle est vive, sa tenue de route est redoutable, elle « donne envie » et ce, dès le modèle de base. Si ce n’est que dans ce cas, le moteur modeste ne permet pas de vraiment de sentir de quoi la Mini est capable. Tout le contraire des versions sportives, bien évidemment. Mais pas besoin d’aller si loin. Dès le cœur de gamme, la Mini est vraiment un pur bonheur au quotidien. Et si elle a toujours ce côté un peu ferme, elle reste largement assez confortable pour la vie de tous les jours.
Reezocar a adoré
- Eternel classique
- Image chic et dynamique
- Très large choix mécanique
- Plaisir de conduite
Reezocar a moins aimé
- Habitabilité et accessibilité des places arrière
- Coffre dans la moyenne inférieure
- Trop ferme au goût de certains
- Plus vraiment « mini » dans ses dimensions
Conclusion
Qui que l’on soit, où que l’on vive, on trouvera toujours une Mini qui nous convient. Et c’est probablement parce qu’elle s’adresse à tous les âges, toutes les classes sociales, tous les types de conductrices et conducteurs, qu’elle reste une valeur sûre du marché. Une recette universelle et éternelle.
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