Essai BMW Série 5 (G30) : elle doit plaire à tout le monde !
La BMW Série 5 est un modèle incontournable de l’histoire automobile. Disponible avec une palette très diversifiée de motorisations, elle satisfera toujours les clients à la recherche d’une berline premium de la classe « affaires ».
Depuis son apparition dans les années 70, la BMW Série 5 est connue de tous et de toutes. Qu’on s’y connaisse ou non en bagnoles, tout le monde visualise à peu près à quoi ressemble cette berline allemande. Une belle prouesse qui s’explique simplement par le fait qu’elle a réussi à s’imposer comme la référence de son segment.
Le concept : la référence de son segment
La BMW Série 5, c’est la voiture du cadre en entreprise, voire même du boss dans certaines PME. La BMW Série 5 a aussi le profil de grande routière. Ou encore de voiture « image », celle qu’on peut se payer quand on ne rame pas trop dans la vie. Et puisque c’est une BMW, elle doit offrir un compromis quasiment parfait entre comportement dynamique, confort et ambiance luxueuse. Vu que c’est la référence, on attend aussi d’elle qu’elle amène des innovations dans son segment.
Le design : ne pas brusquer le regard
Chez BMW, la Série 5, c’est la berline de taille moyenne. Elle peut donc reprendre une partie des codes stylistiques de la « limousine » bavaroise, la Série 7. Mais elle ne doit pas trop s’éloigner non plus de la berline compacte plus accessible, la Série 3. Dans tous les cas, les designers ne doivent pas se rater car, pour rester la référence, elle doit plaire à tout le monde. Au fil des générations, elle évolue donc toujours en douceur. Cette génération n’échappe pas à la règle. Elle ne reprend pas encore les énormes haricots de la nouvelle Série 7 ou encore des sportives M3/M4. La BMW Série 5 ne doit pas brusquer le regard.
La vie à bord : une inspiration pour toute l’industrie automobile
Dans l’habitacle d’une BMW Série 5, chaque passager, qu’il prenne place à l’avant ou à l’arrière, doit se sentir bien. Les mots qui doivent venir à l’esprit sont confort et luxe. Sans aucun doute, la qualité des matériaux est à la hauteur du segment premium et la finition est irréprochable. Si la BMW Série 5 a la réputation de « bien vieillir », ce n’est pas pour rien. Le système multimédia et les moyens de le contrôler, que ce soit via les touches au volant ou la célèbre molette iDrive, sont une inspiration pour toute l’industrie automobile.
Le gimmick : contrôlez le système multimédia avec… des gestes !
Mais on vous le disait, une BMW Série 5 se doit aussi d’être technologique. Voilà pourquoi certaines opérations peuvent même être ordonnées via commande gestuelle. Tournez le doigt d’un côté ou de l’autre pour augmenter ou diminuer le son ; faites un geste de la main vers la gauche ou la droite pour changer de menu. C’est ludique et ça fonctionne plutôt bien. Mais attention quand même si vous aimez parler à vos passagers avec les mains car certaines opérations pourraient alors s’effectuer bien malgré vous !
Les motorisations : pour (presque) tous les goûts
Du modèle essence de base à la très puissante M5, en passant par des blocs Diesel et hybrides rechargeables, en transmission intégrale ou non, la BMW Série 5 donne également le ton côté motorisations.
Puisque la Série 5 est souvent choisie pour avaler les bornes sur autoroute, commençons avec les blocs Diesel disponibles pour les gros rouleurs. En entrée de gamme, vous trouverez le 4-cylindres 2.0 litres qui développe de 150 (518d) à 190 chevaux (520d, aussi disponible en transmission intégrale xDrive). Ça continue avec le 6-cylindres de 3.0 litres qui développe 286 (530d, avec ou sans xDrive), 340 (540d xDrive) et même 400 chevaux en M550d xDrive (cette dernière version n’est plus disponible en neuf).
En essence, l’offre en neuf s’est fortement limitée : 520i (4-cylindres ; 2.0 litres ; 184ch) et la légendaire M5, au V8 fort de 625 ch dans sa version Competition. Mais le marché de l’occasion regorge d’autres moteurs à essence : 530i (4-cylindres ; 2.0 litres ; 248ch), 540i (6-cylindres ; 3.0 litres ; 330ch), M550i (V8 ; 462ch).
Enfin, pour ceux qui souhaitent rouler en mode électrique en centre-ville, BMW propose deux solutions hybrides rechargeables sur sa Série 5. La plus accessible se nomme 530e iPerformance. Celle-ci marie un 2.0 litres turbo essence de 184 ch à un moteur électrique de 83 kW (113ch). L’ensemble du système hybride est capable de délivrer 252 ch. Avec cette version, il est possible d’évoluer, sur papier, jusqu’à 50 km en mode totalement électrique. Dans la pratique, comptez plutôt 35 km en moyenne. La recharge traditionnelle prend 2h55 via la borne rapide i Wallbox de BMW et 4h30 si on passe par une prise domestique.
La BMW 530e iPerformance est également disponible en 4 roues motrices xDrive. La transmission intégrale est d’ailleurs montée de série sur la seconde version hybride rechargeable 545e iPerformance. Dans ce cas, l’unité électrique est associée au 3.0 litres essence et l’ensemble développe jusqu’à 394 ch. Cette version s’adresse à ceux qui recherchent la puissance et les performances à tout prix. Comme en témoigne le chrono du 0 à 100 km/h : 4,6 secondes contre 5,9 secondes pour la BMW 530e iPerformance.
Vous l’aurez compris, dans la gamme Série 5, seule une version totalement électrique manque à l’appel. Mais si vous cherchez un véhicule électrique proche de cette Série 5, tournez-vous vers la BMW i4 qui remplit parfaitement ce rôle.
Le comportement routier : pas de (mauvaise) surprise
Au fil des générations, le comportement de la Série 5 s’est de plus en plus assagi. Oubliez la réputation – assez injuste, d’ailleurs – des « BMW qui ne tiennent pas la route » car il s’agit de propulsions. La génération actuelle de BMW Série 5 est la plus sûre et la plus efficace de tous les temps, même quand elle est « poussée » uniquement via ses roues arrière.
Elle offre un rigoureux mélange entre efficacité dynamique et un confort de bon niveau pour les petits et longs trajets, sans être ouaté pour autant.
Bien entendu, quelques variations techniques, selon le modèle choisi, peuvent influencer son comportement : le choix ou non d’une transmission intégrale xDrive, le choix ou non d’une suspension Sport plus ferme ou encore le poids plus conséquent des versions hybrides rechargeables. Mais dans l’ensemble, même s’il peut être jugé comme moins engageant qu’auparavant par ceux qui cherchent le plaisir de conduire à tout prix, il faut vraiment pinailler pour faire des reproches au comportement de la BMW Série 5.
Reezocar a adoré
- Voiture « image » : toujours une valeur sûre
- La qualité de l’habitacle
- Comportement routier quasiment irréprochable mais…
Reezocar a moins aimé
- …moins fun à conduire qu’auparavant
- Coffre sérieusement amputé en hybride rechargeable
- Tarifs « premium allemands »
Conclusion
Au fil des générations, et peut-être encore davantage avec cette G30/G31, la BMW Série 5 est une valeur sûre. Elle veut être la référence de son segment et elle l’est. Bref, quand on dit qu’on roule en Série 5, ça fait toujours son petit effet dans l’entourage. Personne n’est indifférent car tout le monde connait la BMW Série 5. Si vous souhaitez coller à cette image, pas de doute, c’est la voiture qu’il vous faut.
Retrouvez toutes les annonces de BMW Série 5 sur Reezocar.com