Fiat 500 Vs Mini : icônes éternelles, rivales pour toujours

Écrit par La rédaction le 28 octobre 2022

Tandis que d’autres ne cessent de chercher le nouveau design qui fera mouche, la Fiat 500 et la Mini restent fidèles à leur style depuis des lustres. Et elles ont raison, puisqu’elles continuent à cartonner.

Fiat 500 Vs Mini : icônes éternelles, rivales pour toujours

 

Apparemment, il est très simple de proposer une voiture qui ne quittera jamais le top des ventes tout au long d’une très longue carrière : il faut jouer la carte de la nostalgie. Encore faut-il avoir sous la main un modèle emblématique. Car n’est pas Fiat 500 ou Mini qui veut…

Le concept : respecter ses valeurs

Cette année, la Fiat 500 – pas celle d’aujourd’hui mais l’originelle – fête ses 65 ans. Certes beaucoup moins produite que la légendaire Coccinelle, l’Italienne a pourtant marqué les esprits de façon tout aussi durable. Si bien que lorsque Fiat décida d’en lancer une interprétation moderne en 2007, la sauce a pris immédiatement. Il faut dire qu’on était alors dans la vague néo-rétro. Les nouveaux modèles évoquant de façon très « premier degré » d’anciens modèles emblématiques étaient nombreux, comme la Ford Mustang et la VW Beetle pour citer deux exemples. Mais seulement deux modèles ont vraiment visé juste. L’une est la Fiat 500, qui est toujours telle qu’il y a 15 ans, sans autres changements que des détails de finition ou de nouveaux feux arrière. Malgré (grâce à ?) ça, elle reste toujours au top des ventes européennes de sa catégorie. L’autre est son éternelle rivale.

Le concept de la Mini tel qu’on la connait depuis 2001 est simple : reprendre les qualités de la voiture originelle, et les adapter au 21ème siècle. Ces qualités, c’est un style, des sensations de conduite très engageantes, des versions abordables et des versions plus « sauvages ». Bien sûr, elle a aussi des dimensions idéales pour la ville. Et si par exemple la Mini actuelle n’est plus aussi compacte que son aïeule, c’est d’une part parce que la clientèle d’aujourd’hui n’accepterait plus une 4 places si petite. Et d’autre part parce que les normes actuelles de sécurité imposent des dimensions plus conséquentes. Mais à part ça, oui, la Mini est une Mini.

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Le design
Une Mini au look dont tout le monde raffole et une Fiat 500 tout bonnement irrésistible.

Le design : réinterprétation moderne

La Fiat 500 est tout bonnement irrésistible. Avec ses grands yeux ronds, ses formes bubble-gum, ses innombrables teintes classiques ou pastel qui ont varié d’année en année à la façon de collections de mode, ses jantes qui la rendent moderne ou plus rétro encore, ses accessoires chromés disponibles sur demande, la Fiat 500 peut être personnalisée à l’envie. Son design est hors du temps, non-genré, et survole toutes les classes sociales. Plus que toute autre voiture néo-rétro (que toute autre voiture tout court, en fait), elle est universelle. Personne ne peut rejeter l’idée d’être vu à son volant. Un chef d’œuvre pur et simple !

Contrairement à la Fiat, la Mini a déjà changé deux fois de génération, mais affiche toujours un air de famille avec la Mini originelle. En même temps, pourquoi radicalement changer un look dont tout le monde raffole ? L’actuelle génération est donc toujours identifiable au premier coup d’œil comme une Mini. Elle s’est contentée de s’adapter à l’époque, avec des formes toujours un peu plus aérodynamiques pour plus d’économie d’énergie, et un peu plus de centimètres dans toutes les directions pour plus de confort à bord. Mais l’essentiel est préservé : une silhouette toujours un peu cubique, de grands yeux ronds, et les roues dans les coins qui, message subliminal, sont l’évocation d’une conduite tout en dynamisme.

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À bord
À l'intérieur, les deux véhicules offrent des rondeurs qui donnent le sourire.

La vie à bord : compactes dehors, compactes dedans

La Fiat 500 est tout aussi souriante dehors que dedans. Cela grâce au tableau de bord qui peut être assorti à la teinte de la carrosserie, et à l’omniprésence des rondeurs douillettes. Le gros compteur (surnommé « oreilles de Mickey » depuis les origines de la 500), les commandes de climatisation, de radio, les contours de l’écran central, le gros pommeau de vitesse, les appuie-têtes. Là encore, on craque, et on a le sourire dès qu’on s’installe à bord. Et si nous commencions à parler des innombrables séries spéciales et de leurs habillages (Gucci, Diesel, Petite Robe Noire, Dolce Vita, la Riva et son sublime intérieur en cuir blanc et acajou…), on n’en finirait pas. En tout cas, pour ne pas trouver une 500 à son goût, il faut le faire exprès.

Cela étant, dans une voiture de 3,57 m de long, il n’y a pas de miracle : si les places avant sont dans la norme, les places arrière ne sont pas spectaculaires, et le coffre encore moins. Ce n’est d’ailleurs pas la longueur de la voiture qui implique ce fait (certaines voitures de même taille sont plus habitables), mais bien des choix de design. La beauté a parfois un prix. Cela étant, on n’attend pas d’une puce des villes qu’elle accueille toute une famille et le labrador. La Fiat 500 est finalement bien suffisante pour la mission qu’elle accomplit depuis maintenant 15 ans : être une voiture de célibataire, ou une seconde (voire troisième) voiture du ménage.

Là où le miracle n’arrive pas non plus, c’est en matière de technologie. Née il y a 15 ans, la petite Fiat est un peu limitée à ce qui était alors disponible. Par exemple, ne cherchez pas d’aide active au maintien de voie, de surveillance de l’angle mort, ou de régulateur de vitesse avec contrôle de distance. Il n’empêche qu’elle a été régulièrement mise à jour pour s’adapter. Les modèles de ces 5 dernières années donnent par exemple des indications sur les limitations de vitesse là où l’on passe, peut recevoir un récepteur radio DAB+, et son système multimédia est connecté, et compatible Android Auto et Apple CarPlay. Et au fil du temps, son écran central a aussi un peu grandi, sans atteindre des dimensions qui défigureraient son si bel habitacle.

Petite parenthèse : toutes ces remarques concernant la technologie ne valent pas pour la toute dernière interprétation de la Fiat 500 : sa version 100% électrique, modèle à part entière sans rien de commun avec la 500 « normale », si ce n’est un design toujours aussi réussi. La Fiat 500e est évidemment au top de la technologie, comme doit l’être toute voiture électrique.

À bord de la Fiat 500, les places avant sont dans la norme, mais les places arrière ne sont pas spectaculaires, et le coffre encore moins.

 

Dans l’habitacle de la Mini, la recette est la même que pour le design extérieur :  « évolution dans la continuité ». Depuis 2001, la Mini varie sur le thème du cercle, et notamment de la pièce maîtresse : l’afficheur central. Proposant de simples compte-tours sur les modèles de base de première génération, l’afficheur est devenu le centre d’info-divertissement dont ne peut se passer une automobile moderne. Aujourd’hui, on trouve à cet endroit un vaste écran tactile donnant accès à toutes les fonctions connectées, et à toutes les aides à la conduite. Mais il est toujours dans son traditionnel cercle. Aérateurs, commandes de climatisation, petit combiné d’instruments numériques derrière le volant : tout dans la Mini affiche la même rondeur amicale. De génération en génération, on est toujours dans un univers familier, mais à chaque fois parfaitement dans l’époque du moment.

On soulignera aussi que l’actuelle Mini corrige un des défauts du passé. On le sait, le positionnement tarifaire du modèle est plutôt haut de gamme. Et pour le prix demandé, on était en droit de ne pas trouver les matériaux de l’habitacle tout à fait à la hauteur. Dans la troisième génération, les progrès dans ce domaine sont flagrants. La qualité perçue, bien qu’encore perfectible, est à la hauteur.

Enfin, pour ce qui est de l’habitabilité, l’actuelle Mini est aussi la meilleure de la lignée. Les 12 cm de plus en longueur par rapport à la génération précédente, et 20 cm de plus par rapport à la première de 2001, ont été relativement bien utilisés. On pourra dire qu’une Mini de près de 4 mètres n’est plus vraiment Mini, et que malgré ça, les places arrière sont encore un peu étriquées. Pas faux. Il n’en demeure pas moins que le compromis habitabilité/encombrement de la Mini est excellent. Et ça aussi, c’était une des raisons du succès de la Mini originelle.

Le gimmick : fierté nationale

Indiscutablement, l’inconscient collectif associe à la Fiat 500 et la Mini leurs pays d’origine. Et elles en jouent volontiers. L’Italienne est toujours prête à afficher le drapeau vert-blanc-rouge sur une plaquette ou par un sticker de personnalisation. Idem pour la Mini, qui cette fois pousse un peu plus loin la fierté nationale, avec des feux arrière reproduisant les formes de l’Union-Jack (depuis mars 2018).

La Mini pousse un peu plus loin la fierté nationale, avec des feux arrière reproduisant les formes de l’Union-Jack.

Les motorisations : du plus économique au plus fun

En 15 ans d’existence, la Fiat 500 n’a jamais dérogé à sa vocation de petite voiture économique. Les moteurs qui sont ou ont été disponibles vont donc tous dans ce sens. Présent depuis 2007, le moteur essence1.2 litre de 70 chevaux est une valeur sûre. Un moteur éprouvé de longue date, qui brille par sa fiabilité. Idem pour le 1.4 litre turbo de 100 ch des premières années de production. Introduit en 2020, le moteur essence 3 cylindres turbo de 1.0 litre et 70 ch est d’après nous le meilleur compromis, avec un vrai sens de l’économie et une rage que le 1.2 n’a pas. Notre moteur coup de cœur est le TwinAir, introduit en 2010, qui existe selon les années en 85 ou 100 ch. Pourquoi lui ? Parce que ce petit moteur essence turbo de 900 cc n’a que deux cylindres, comme celui de la 500 originelle. Et sa sonorité identique à celle de son ancêtre est la touche rétro ultime pour la voiture. Et il pousse fort, avec ça. Souci : il est bien plus gourmand qu’annoncé. Puisqu’on parle gourmandise, il y a son contraire, puisque la Fiat 500 a aussi existé avec un moteur Diesel, sorti du catalogue en 2020.

Bien sûr, il y a depuis 2020 la Fiat 500 électrique, disponible en version 95ch/185 km d’autonomie, ou 118ch/320 km.

Et n’oublions pas, pour les plus enragés, les tonitruantes version Abarth. Elles sont toutes équipées d’un moteur essence 1.4 litre Turbo, dont les puissances, selon les années et les versions, vont de 160 à 185 ch. Des petits monstres…

L’éventail de la Mini est encore plus large. Vous roulez peu et vous cherchez juste une Mini qui vous emmènera de A à B ? Le moteur 1.2 essence de 75 ou 102 ch fera l’affaire. Vous avez besoin de quelque chose de plus polyvalent, ou vous désirez que vos quelques trajets hebdomadaires soient un peu fun ? Le moteur essence 136 ch de la Cooper a de quoi vous divertir. Vous aimez la conduite un peu sportive, mais pas au point de vous ruiner ? Voyez la Cooper S de 192 ch. Pas assez ? Voyez la John Cooper Works et ses 231 ch bourrés d’énergie. Et si vraiment vous cherchez l’extrême, il existe ce « collector » parmi les Mini, produit à seulement 3.000 exemplaires pour le monde : la Mini John Cooper Works GP. Là, c’est la folie. Pas de banquette arrière, des pneus énormes, un aileron démesuré à l’arrière du toit, un kit carrosserie expressif (doux euphémisme) et, sous le capot, 306 ch ! Pour l’avoir essayée, croyez-nous, ça déménage très, très sérieusement !

Mais restons calme. Car peut-être êtes-vous quelqu’un qui enchaine les kilomètres à longueur de semaine. Pour vous, il y a des Mini Diesel, de 95, 116, 150, 170 et même 190 ch.

Enfin, depuis 2019, la Mini est entrée dans l’aire de l’électricité. La Mini Cooper SE revendique 184 ch et une autonomie d’à peu près 230 km.

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Sur la route
Deux citadines plutôt sportives et fun à conduire.

Le comportement routier : simple mais fun

Commençons par une vérité universelle de l’automobile : une petite voiture est en général assez fun à conduire. Cette vérité vaut pour la Fiat 500, avec quelques nuances. Sa vivacité dépendra bien sûr du moteur choisi, et le plus répandu (le 1.2 litre essence) n’est pas le meilleur à ce petit jeu. La version électrique est au contraire franchement fun. Cela étant, l’Italienne est toujours très agile, elle aime les changements de direction vifs, et ne fait jamais payer son côté amusant par de l’inconfort. Sauf… pour les versions Abarth. Là, les ingénieurs ont porté leur attention sur l’efficacité sportive et l’ambiance radicale. Conséquence : gérer les ralentisseurs en douceur, on oublie ! À part les Abarth, donc, la Fiat 500 est toujours une chouette voiture de ville, parfaitement conçue pour sa mission. Elle sera en plus prête à vous emmener plus loin, voire vraiment loin, de façon très compétente.

Contrairement à la Fiat, le comportement routier est une qualité majeure de la Mini et ce, depuis la première génération de 1959. À l’origine, la Mini était fun à conduire « par accident ». C’est pour optimiser l’espace et par souci d’économie qu’elle avait les roues aux quatre coins et des suspensions assez raides, ce qui lui offrait un comportement teinté de sportivité. Puis, c’est devenu une marque de fabrique du modèle, et quand BMW a repris le flambeau en 2001, cette caractéristique n’a pas été oubliée. Elle a même été magnifiée. Depuis, même si la Mini n’en finit pas de prendre du poids et des centimètres, elle est toujours aussi spéciale. Elle est vive, sa tenue de route est redoutable, elle « donne envie » et ce, dès le modèle de base. Si ce n’est que dans ce cas, le moteur modeste ne permet pas de vraiment sentir de quoi la Mini est capable. Tout le contraire des versions sportives, bien évidemment. Mais pas besoin d’aller si loin. Dès le cœur de gamme, la Mini est vraiment un pur bonheur au quotidien. Et si elle a toujours ce côté un peu ferme, elle reste largement assez confortable pour la vie de tous les jours.

Reezocar a adoré

  • Le look absolument indémodable de la 500
  • Son intérieur souriant
  • L’image chic et dynamique de la Mini
  • Son plaisir de conduite

Reezocar a moins aimé

  • Les places arrière et le coffre de la 500
  • Son moteur de base trop tranquille
  • L’habitabilité et l’accessibilité des places arrière de la Mini
  • Plus vraiment « mini » dans ses dimensions

Conclusion

Désolé, mais pour nous, choisir entre la Mini et la Fiat 500 est comme dire qu’on préfère l’un de nos enfants. Impossible. Mais nul doute que ce que vous avez lu vous permettra de définir celle qui répondra le mieux tant à vos besoins qu’à vos envies.

 

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