Selon Greenpeace, cette marque est la plus nuisible pour l’environnement
Selon Greenpeace, les efforts entrepris par l‘industrie automobile sont nettement insuffisants pour limiter le réchauffement climatique. L’organisation écologiste dresse un classement étonnant qui se base sur les efforts de décarbonisation.
Dans son rapport annuel consacré à l’automobile, l’organisation écologiste Greenpeace estime qu’environ 20% des émissions de CO2 doivent être attribués au secteur des transports. Une proportion communément admise qu’il convient toutefois de mettre en parallèle avec l’augmentation constante du nombre de véhicules en circulation. Partant de là, il est donc établi que le verdissement du parc roulant est en marche. D’ailleurs Greenpeace le reconnaît, tout en précisant que ce n’est pas suffisant.
L’industrie automobile à la traîne ?
Les voitures électriques ont le vent en poupe puisque leurs ventes ont doublé l’année passée pour atteindre 5% au niveau mondial (2% en 2020). Mais bien qu’on ait vendu plus de 10 millions de véhicules électriques à ce jour, 99% des véhicules vendus sur la planète sont équipés d’un moteur thermique. Et selon Greenpeace, c’est parce que certains constructeurs traînent la patte. Dans le viseur des écologistes, on trouve Toyota. Surprenant lorsqu’on sait que le constructeur nippon a été pionnier en matière de motorisations hybrides. Encore plus étrange lorsqu’on sait que la moyenne d’émissions de CO2 de sa gamme actuelle est l’une des plus basses !
Notre analyse : ne pas oublier le cycle de vie complet !
Oui mais voilà, l’organisation écologiste estime que Toyota a pris du retard dans ses objectifs. D’ici 2029, Greenpeace estime que seuls 14% de la production mondiale de Toyota seront des véhicules électriques, ce qui est bien loin des chiffres avancés par le groupe Volkswagen (43%) ou Ford (36%). Greenpeace estime d’ailleurs que les marques japonaises Nissan et Honda sont également à la traîne. Une analyse qu’il convient toutefois de relativiser car l’automobile ne doit pas être considérée uniquement lors de son utilisation, mais bien sur l’ensemble de son cycle de vie, production et recyclage compris. Et sur ce point, les voitures électriques ne sont pas forcément les mieux placées.
Qu’en retenir ? Si elle a d’évidentes qualités, la voiture électrique n’est pas pour autant la panacée. La production des batteries et de l’électricité ne doit pas être négligée.
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