Essai Volvo V90 : break de luxe

Écrit par La rédaction le 12 septembre 2016
Essai Volvo V90 : break de luxe

Le coffre taillé au carré, c’est du passé. Le nouveau break Volvo V90 est élégant avec son hayon en pente douce. Construit sur la plateforme technique du Volvo XC90, apparu en 2015, le V90 confirme l’offensive de la marque sur le segment des grands modèles premiums. Deux mètres de large rétroviseurs sortis et 1.47m de haut, ce break imposant et luxueux va donner du fil à retordre aux Audi A6 et Mercedes Classe E. Car le V90 monte en gamme : design, technologie, confort et qualité de fabrication sont au rendez-vous.

Habitacle Volvo V90

Ambiance feutrée et matériaux exclusifs

Noyer scandinave, bouleau laqué… Des bois rares qui n’avaient encore jamais été utilisés avant la dernière version du Volvo XC90. Sur la planche de bord, la console centrale et les contre portes, des fibres de carbone mate ou du cuir pour rehausser encore l’aspect luxueux de la finition. Espace, puits de lumière ressenti depuis chacune des cinq places et, à l’arrière, des places aussi confortables qu’à l’avant.

Des réhausseurs intégrés déjà présents sur le XC60

Bien pratique : des réhausseurs pour les enfants de 3 à 6 ans intégrés dans les sièges arrières.

Nouveauté : conduite semi-autonome jusqu’à 130 km/h

Au chapitre équipement, le constructeur qui a pour ambition d’atteindre le chiffre des zéro mort ou blessé grave à bord d’une Volvo, est très rigoureux. Avec le S90, le V90 est le modèle le plus avancé que la marque ait jamais produit. Le break reprend toutes les aides à la conduite et les dispositifs de sécurité lancés dernièrement par Volvo, en y ajoutant un nouveau système de détection des grands animaux (ciblant clairement le marché Norvégien) et une conduite semi-autonome jusqu’à 130 km/h. Le véhicule lit le marquage au sol et agit sur la direction afin de se maintenir au centre de sa voie. Il peut également accélérer et freiner seul entre 0 et 130 km/h. Nous l’avons testé sur autoroute et ce pilote semi-automatique s’est révélé très au point. Mais attention, il ne dispense en aucun cas de garder les mains sur le volant.

Essai V90 2016

Expérience de conduite

Pas difficile de trouver la position de conduite idéale : le siège et le volant sont ajustables dans toutes les directions. L’habitacle a été organisé autour du pilote avec une planche de bord orientée vers le poste de conduite. Avec le moteur D4, épaulé par une boîte de vitesse automatique à 8 rapports, nous avons profité d’une souplesse mécanique dès les plus bas régimes. Avec 190 ch sous le capot, la V90 affiche des accélérations de bons niveaux pour une consommation moyenne de 5l aux 100km. Fer de lance de la gamme diesel, le moteur D5 AWD produit quant à lui 235 ch. Reprises et accélérations fulgurantes au programme. En essence, deux versions sont proposées : T5 de 254 ch deux roues motrices et T6 AWD, doté de la transmission intégrale et développant 320 ch. Vitesse de pointe de cette dernière version : 250 km/h. Pour épouser encore mieux la route, il faudra se tourner vers la version R-Design (châssis sport).

Petit plus : Avec 19 haut-parleurs, on se croirait dans une salle de concert lorsque l’on branche la sono à bord du V90. Volvo et Bowers&Wilkins ont travaillé ensemble de longs mois pour parvenir à ce son ultra sophistiqué. Très agréable.

Coffre : 560 litres

A savoir : Les berline et break S & V90 rivalisent avec les Audi A6 et Mercedes Classe E.

Tarif : 61 450 euros

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