Lexus LBX : présentation du nouveau SUV urbain hybride
Lexus LBX : le SUV urbain hybride taillé pour l’Europe
Dévoilée début juin, la LBX abandonne l’identité de Lexus pour partir à la conquête du marché européen. Avec ses dimensions réduites, le SUV urbain et hybride entend séduire une nouvelle clientèle, sans pour autant rompre avec le confort prémium du constructeur nippon. Présentation de la Lexus LBX.
Un premier véhicule conçu pour l’Europe
Par le passé, Lexus nous a toujours habitué à développer de grandes berlines et autres SUV pensés pour le marché américain. Le constructeur nippon avait tenté une fois de déroger à la règle, avec la Lexus CT 200h, une compacte dont les attributs auraient pu convaincre les automobilistes européens. En vain. Le fabricant japonais est finalement revenu à la charge avec un nouveau modèle, cette fois spécifiquement conçu pour l’Europe : la Lexus LBX. Terminé le profil de la berline compacte, place à un SUV urbain aux dimensions mieux adaptées au Vieux Continent. Et, surtout, sur un segment qui a le vent en poupe.
Dévoilée le 5 juin dernier à la presse, à Milan, la Lexus LBX repose sur la même plateforme technique que la Toyota Yaris Cross. Mais contrairement à sa cousine, qui elle est fabriquée dans l’usine Toyota de Valenciennes, la LBX est produite au Japon. Une similitude principale est toutefois à noter : elle ne mesure que 4,19 mètres de long, soit l’équivalent de la Yaris Cross, ce qui en fait le plus petit modèle actuel de la gamme Lexus.
Un design moins original qu’à l’accoutumée
Habitué à des traits originaux, presque comme taillés à la serpe, Lexus abandonne l’identité visuelle qu’on lui connait pour l’occasion. Malgré un design musclé, le SUV urbain se montre beaucoup moins atypique que les autres modèles de la gamme. Si ce ne sont le logo sur le capot et à l’arrière, il pourrait même être difficile de reconnaître une Lexus dans la LBX. Plus étonnant encore, elle partage davantage de points communs esthétiques avec MG ou Smart qu’avec la Yaris Cross, dont elle emprunte pourtant la base technique. Néanmoins, on lui reconnait quand même des attributs sportifs, notamment de profil grâce à ses ailes athlétiques et ses jantes de 18 pouces.
C’est finalement à l’intérieur que l’identité prémium du constructeur nippon apparait le mieux. Outre les nombreuses possibilités de personnalisation, appelées « Atmosphères », permettant de mixer les matières et couleurs, la Lexus LBX séduit par son habitacle pour le moins moderne. La Nippone embarque notamment une instrumentation numérique de 12,3 pouces et un écran central tactile carré de 9,8 pouces. L’intérieur est luxueux comme Lexus sait le faire : les matières sont agréables au toucher et appréciables au regard. La dotation est également de très bonne facture. Le SUV hybride embarque de série les compteurs numériques, une caméra de recul, ainsi que plusieurs dispositifs d’aide à la conduite
Une seule motorisation hybride
Pour ce qui est de l’espace intérieur, il reste limité en raison du gabarit réduit du véhicule. L’habitabilité est néanmoins à la hauteur, y compris à l’arrière. En revanche, la contenance du coffre risque d’être insuffisante pour les familles : elle n’est que de 332 litres, voire même inférieure à 300 litres dans la version 4 roues motrices, contre plus de 400 litres pour l’Audi Q2 par exemple.
Autre petite déception, la Lexus LBX est bien un véhicule hybride et non zéro émission, même si le constructeur promet des sensations « proches d’un véhicule 100 % électrique ». De plus, le SUV citadin ne propose pour le moment qu’une seule motorisation : le 1.5 HSD, un 3-cylindres en ligne qui, associé au petit moteur électrique, déploie 136 ch en cumulé. De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en 9,2 secondes, malgré un couple limité à 185 Nm. Outre la version traction standard, la Lexus LBX propose une déclinaison 4×4, rendue possible grâce à l’ajout d’un moteur électrique à l’arrière. Une caractéristique plutôt rare sur le segment.
L’objectif de commercialiser 25 000 exemplaires dès 2024
À en croire le constructeur, la Lexus LBX devrait être produite à partir de la fin de l’année 2023, pour une commercialisation en France prévue au début de l’année 2024. Toutefois, il est d’ores et déjà possible de précommander le SUV hybride depuis le 15 juin dernier. Pour l’heure, seule une série spéciale prémium est disponible. Le reste de la gamme devrait être annoncé au dernier trimestre de l’année.
Selon les premières rumeurs, la série spéciale disponible en précommande devrait être commercialisée aux alentours de 46 000 €. L’entrée de gamme, pour sa part, pourrait débuter aux environs de 37 000 €. Malgré ces tarifs relativement élevés, le constructeur japonais est ambitieux : il escompte plus de 25 000 ventes en 2024 sur le marché européen, dont pas moins de 3 500 exemplaires pour le seul marché tricolore.
Lexus ne le cache pas, il compte considérablement rajeunir sa clientèle pour atteindre ces objectifs, notamment en faisant de la concurrence à certaines stars du marché, dont la Peugeot 2008 et l’Audi Q2. Mais, malgré les qualités de son SUV hybride urbain, le défi semble de taille, d’autant plus lorsqu’on sait que l’âge moyen de sa clientèle française est supérieur à 60 ans.