Juillet 2020 : les tendances du marché automobile

Écrit par La rédaction le 2 juillet 2020
Juillet 2020 : les tendances du marché automobile

Ventes VO : une reprise dans l’euphorie

Selon l‘enquête mensuelle de « L’argus », en mai 2020, le marché des véhicules d’occasion a été particulièrement réactif. La baisse de 33,7 % des immatriculations VP (véhicules de tourisme) est à rapporter aux jours ouvrés en moins et signifie une activité post-confinement élevée. On constate même une demande particulièrement élevée sur le mois de juin.

Comme pour l’ensemble du secteur, le spécialistes de la vente de véhicules d’occasion (VO) sont très satisfaits des trois semaines qui ont suivi le déconfinement. La relance s’est opérée dès le 11 mai, puis a laissé place à une véritable euphorie après l’annonce des mesures gouvernementales, notamment la prime à la conversion rétablie pour la voiture d’occasion. C’est en tout cas ce que l’on constate en lisant l’enquête mensuelle réalisée par L’argusPro sur la distribution des véhicules d’occasion .

Des indicateurs à la hausse

Au bilan chiffré du panel Argus, les ratios d’activité sont encourageants. Dès les jours précédant la reprise, les infomédiaires Internet ont relevé un retour important des internautes, + 30 % pour le panel de L’argus sur le mois complet, signifiant une véritable euphorie sur les quinze derniers jours de mai et le début de mois de juin.

A contrario, les loueurs ont observe une baisse d’activité, notamment sur l’ensemble du mois de mai (jusqu’à 15%). Ces baisses se sont prolongées sur le mois de juin, à cause des prolongations de contrats des clients ; dans un second temps, on observera probablement une chute du volume de véhicules disponibles à l’achat.

Les constructeurs écoulent leurs stocks

Les constructeurs écoulent leurs stocks de buy backs à leurs réseaux. « Nous devons réenclencher la demande des concessionnaires, lesquels privilégient d’abord leur trésorerie par les ventes sur stock. C’était à nous de faire l’effort pour les aider à racheter », indique le représentant d’un importateur majeur. Les constructeurs savent qu’ils manqueront d’autos dès la rentrée.

Les vendeurs qui écoulent auprès de professionnels confirment la tendance : la question du sourcing va se poser nécessairement au cours de l’été.  Plusieurs constructeurs vont privilégier leurs réseaux pour la distribution de matériel, au détriment des autres marchands, et les loueurs vont devoir patienter jusqu’en septembre avec leurs stocks existants, avec à la clé de probables difficultés d’approvisionnement.

Les professionnels VO garde toutefois la tête haute et froide, après l’explosion des ventes, et indiquent vendre à des prix équivalents à ceux de mars, sans pertes de marges après le déconfinement.

Source : largus

Reprise du marché automobile : la surprise Toyota

Suite à l’arrêt total dû au confinement, les ventes de voitures neuves retrouvent déjà un niveau beaucoup plus raisonnable. Toyota grand gagnant de 2020 ?

Si l’année 2020 s’annonçait compliquée avant même le confinement, la situation s’était  améliorée en février. En mars, la chute est historique (72%) et en avril catastrophique (89%), et ralentit en mai (50%). Le nombre de véhicules vendus a quasi chuté de moitié par rapport à l’année passée.

C’est dès la première semaine du déconfinement que les immatriculations ont repris progressivement (passant de rien à 4000 par jour). A la fin du mois de mai, elles dépassent allègrement les 8000 par jour, retrouvant le niveau de l’année précédente, qui fut d’après l’Argus « un excellent cru ». Le mois de juin a vu le rythme se ralentir légèrement,  bien qu’encore tout à fait correct : la première semaine, 32000 véhicules neufs ont été enregistrés ; un chiffre correct, mais qui ne suffira pas pour compenser les pertes du premier semestre.

Peugeot en tête de liste des ventes

Ce qu’il faut d’abord savoir, c’est qu’aucun constructeur n’a pu tirer profit du confinement. Seul Tesla à conserver une croissance correcte de 27%.  Néanmoins à la clôture du premier semestre, Peugeot se tire bien d’affaire avec 19% des parts de marché (avec un recul de 44% tout de même). Renault suit de façon très serrée avec 18,9% des ventes (quelques centaines de voitures vendues d’écart).

Pourtant, la réelle surprise semble plutôt venir de Toyota, qui baisse seulement de 30% grâce à sa gamme de véhicules hybrides très performante. Toyota totalise donc 6% des parts de marché du secteur, devançant les géants allemands comme Volkswagen, Audi et Mercedes, ainsi que Ford, Opel, Dacia ou DS.

17,5% de modèles électrifiés

Un élément important à relever est aussi le succès des véhicules hybrides (11% des ventes) ou électriques (passée de 1,8% l’année dernière à 6,5% cette année). Les voitures essence ont quant à eux le plus souffert (50%), comparés notamment aux véhicules diesel (32%).

Autre point à souligner, c’est le succès croissant des voitures « propres ». La part des modèles hybrides atteint les 11% (le double par rapport à 2019), et celle des tout-électriques triple, passant de 1,8% en 2019 à 6,5% aujourd’hui. Et ce sont davantage les modèles essence qui en font les frais (50%, -9 points) que les diesels (32%, -2%).

Le Top 10 des constructeurs auto par ventes réalisées au premier semestre 2020 (classement par parts de marché et évolution par rapport à l’année dernière)

  1. Peugeot : 19% (- 44%)
  2. Renault : 18,9% (-44%)
  3. Citroën : 10,7% (-49%).
  4. oyota : 6% (-30%)
  5. VW : 5,6% (-55%)
  6. Dacia : 5% (-59%)
  7. Ford : 3,2% (-55%)
  8. Opel : 3% (-57%)
  9. BMW : 2,8% (-39%)
  10. Audi : 2,6% (-45%)

Source : autoplus

 

Le réseau de NewMotion atteint 150.000 points de recharge

NewMotion, spécialiste de la recharge intelligente pour véhicules électriques réalise un nouveau record, avec 155 000 bornes installées dans 35 pays d’Europe. Elle réalise donc une augmentation de 50% sur une année seulement.

La PDG de NewMotion, Melanie Lane, explique ce succès par un travail efficace avec plus de 200 partenaires.

NewMotion, fournisseur de bornes de recharge à l’échelle européenne, vient d’étendre son maillage à presque 155000 points de recharge connectés à travers son réseau européen. En 2019 déjà, l’entreprise avait atteint le cap symbolique des 100000 bornes de recharge.

Optimiser la recharge

NewMotion, membre du groupe Shell depuis 2017, s’est fixé pour objectif de pourvoir l’ensemble des pays du vieux continent en borne de recharge, à l’heure où la France n’en dénombre que 30000 sur son sol. L’idée est de rendre la recharge la plus accessible et abordable possible, et cela passe par le nombre. Dans une enquête que l’entreprise a réalisé, on relevait en effet que près de la moitié des automobilistes trouvaient le nombre de bornes disponibles trop insuffisant. Non contente des résultats de leur politique d’expansion, la PDG de NewMotion constate la croissance inéluctable de ce marché en pleine expansion et à l’avenir, selon elle, certain, car écologiquement propre. L’itinérance électrique sera même optimisée par la mise à disposition d’une application mobile, d’un système de facturation mensuelle et d’une carte de recharge unique.

Sources : automobile-entreprise

 

Les autoroutes limitées à 110 km/h : la voiture électrique serait-elle la grande gagnante ?

La projet soumis par la Convention citoyenne pour le climat fait polémique. Faut-il abaisser à 110 km/h la limitation de vitesse sur autoroute pour réduire nos émissions polluantes ? Si l’idée fait grincer les dents de nombreux automobilistes, la voiture électrique aurait beaucoup à gagner d’une telle mesure. On vous explique pourquoi.

L’intouchable limitation de vitesse à 130 km/h sur autoroute vit-elle ses derniers instants ? Le projet de plafonner à 110 km/h la vitesse, proposé par les 150 participants de la convention citoyenne, doit encore être examiné par le président de la république. Si les chances qu’une telle loi soit promulguée sont très faibles compte tenu des débats qu’elle attise, l’idée ne semble pour autant pas dénuée de  sens. Voyons de plus près les conséquences d’un tel changement.

Faible impact sur les trajets quotidiens

Si la baisse de la vitesse à 110 km/h sur autoroute fait polémique, son impact serait finalement très faible sur notre quotidien. De très nombreuses portions d’autoroute sont déjà limitées à 90 ou 110 km/h et plutôt rares sont les trajets pendulaires qui empruntent des tronçons à 130 km/h. La plupart des automobilistes ne perdrait donc pas la moindre minute sur leurs déplacements quotidiens. Pour les longs voyages, c’est une autre histoire. Passer de 130 à 110 km/h allongerait par exemple d’un peu plus d’une heure le temps de parcours d’un Paris – Marseille. Un retard significatif mais pas non plus insurmontable.

Rouler moins vite fait gagner du temps

Diminuer la vitesse permet en effet de réduire le nombre de pauses pour recharger son véhicule électrique. On passe donc plus de temps à rouler (même si c’est moins vite) que branché sur une borne.  Automobile-propre a en effet pu tirer ces conclusion en testant différents véhicules comme la e-208.

Le Gouvernement inciterait-t-il une fois de plus à l’achat de véhicules à batterie ?

Réduire de 20 km/h la vitesse sur les autoroutes seraient donc sans conséquence néfaste pour les conducteurs de voitures électriques. En revanche, les plus impactés resteraient toutefois les utilisateurs de Tesla, qui peuvent s’autoriser une plus grande allure compte tenu des performance de leur batterie et du réseau de chargeurs auquel ils ont accès. A termes donc, lorsque les performances des véhicules électriques seront semblables à celles des véhicules à essence, il n’y aura plus vraiment de gagnant, et cette « loi des 110 km/h » désavantagera tout le monde…

Cette mesure pourrait donc dans un premier temps largement favoriser les constructeurs de véhicules à batterie. Si les véhicules électriques n’a rien à perdre, c’est moins le cas des thermiques, qui peuvent rouler à pleine vitesse sur des distances allant à plusieurs centaines de kilomètres.

Source : automobile-propre

 

LES 5 NEWS AUTO DU MOIS

 

Ferrari 250 GT/L : la beauté d’un crépuscule

Voilà un véhicule légendaire aux lignes sobres et élégantes comme on les adore encore aujour’hui. La GT/L — présentée pour la première fois au Salon de Paris 1962 sous la forme d’un prototype très proche de la série — occupe une place très particulière, avec son look plus chic que sport, en raison d’une identité astucieusement métissée entre sportivité et… luxe (comme l’indique son nom).

Pour plus d’informations sur la GT/L, et sur d’autres véhicules de collection d’exception, rendez-vous sur Carjager.

Source : carjager.com

 

Jaguar prépare la rivale de la Classe A de Mercedes ?

Jaguar pourrait bien mettre au point un modèle compacte qui s’attaquerait aux Mercedes Classe A, BMW Série 1 et Audi A3. En effet, ses berlines XE et XF ont été décevantes. Le constructeur anglais ira-t-il jusqu’à utiliser une plateforme de BMW ?

Source : largus

 

Renault RS : Quand Renault veut joindre le sport et l’électrique

Confrontés à la problématique de réduction considérable des émissions de CO2, les constructeurs auto recherchent des solutions pour que les sportives ne disparaissent pas. Alors que la plupart préfère miser sur l’hybride rechargeable, Renault a choisi la voie du 100% électrique pour ses futurs modèles sport.

Source : largus

 

Fiat 500 (2020) : l’arrivée d’un modèle électrique au prix « accessible »

Après la série de lancement La Prima, Fiat rend plus accessible sa nouvelle citadine électrique un peu plus accessible, avec la nouvelle série France Edition.  Attention seul 500 exemplaires seront mis vente !

Source : autoplus

 

Vans aménagés : quel van choisir pour cet été ?

Le Volkswagen California est le plus connu des vans aménagés. Il a d’ailleurs été source d’inspiration chez Ford et Mercedes, mais aussi et chez les aménageurs spécialisés. Ils ont tous été l’objet d’un engouement pour cet été 2020, considéré comme étant plus « classes » plus « cocooning « , et moins encombrant que les traditionnels camping-cars, pour s’évader en famille, en tout confort et liberté.

Source : largus

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