Formule Renault 2000 : apprendre à piloter pour mieux conduire
Un stage de pilotage ? Pour quoi faire ? Pour se faire plaisir, par un beau dimanche matin en Seine Et Marne, sur le circuit de la Ferté Gaucher. Mais aussi pour apprendre à mieux conduire tous les jours.
Au programme : briefing, freinages dégressifs, transferts de masse et trajectoires. Le tout au volant d’une monoplace de Formule Renault 2000 de 200ch et 450kg. Un ration poids/puissance quelque peu différent d’une Renault Megane de 1300 kg et 130ch. Autant dire que les stagiaires n’en mènent pas large en s’approchant des engins, après les conseils distillés par les pilotes – moniteurs dans la brume dominicale. Avant tout, il s’agit de se contorsionner pour enfiler la combinaison de rigueur. Contorsions encore pour se glisser à bord de la monoplace, tellement étroite qu’il faut retirer le volant pour prendre place.
Sensations en Formule Renault 2000
Une fois au ras du sol, jambes allongées et collées, on cherche l’accélérateur et le frein du bout des pieds. Pas l’embrayage, accessoire uniquement destiné au démarrage, puisque l’auto dispose d’une boite séquentielle. Les vitesses, il faut les passer à la volée grâce aux palettes calées derrière le volant que l’on aura pris soin de mettre en place. Départ des stands. Une opération délicate. Car il faut savamment doser le moteur qui ne demande qu’à bouillir dans le dos de l’apprenti pilote. Montée en régime, pied gauche calé sur sa cale : la Formule Renault avance vite. Très vite. Deuxième, troisième, quatrième rapport. Les vitesses s’enchainent jusqu’au premier virage. « Il faut taper dans les freins et relâcher très doucement ». Les conseils des moniteurs restent en tête, sous le casque serré serré. La course de la pédale de frein, très courte, est largement suffisante pour que le bolide soit presque à l’arrèt à la moindre sollicitation. L’avant s’inscrit dans le virage. Ré-accélérations dès la corde « avec les roues droites, surtout, sinon c’est le tête à queue ».
Un stage de pilotage avec CD SPORT
C’est toujours avec les instructions en mémoire que l’on repart, et que l’on se propulse vers la courbe suivante. Après un premier tour de piste à régime minimaliste, le stagiaire prend confiance. Les 3000 tours du moteur grimpent alors à 4000, puis 5 500 au troisième. Les freinages se font plus assurés, les trajectoires aussi. Dans la voiture à côté, Sylvie est ravie de l’expérience. « Ce stage, c’est un cadeau de mon mari, pour mes quarante ans ». Il est resté dans les stands, et ne demande qu’à grimper dans un bolide lui aussi. Pas grave, je suis content de l’accompagner et je me rattraperai » se rassure le galant. Au cours de cette journée, Sylvie, comme les autres stagiaires ne se sont pas seulement épanouis. Ils ont progressé, et vont appréhender différemment leur conduite quotidienne, en craignant plus les réactions de leur voiture de tous les jours. Evidemment, un tel stage coûte cher (Voir les tarifs de CD Sport), mais c’est peut-être le prix à payer pour mieux connaitre les réactions de leur auto à eux. Ce ne sera plus elle qui les conduira, mais eux qui la maîtriseront.
Stage avec l’école de pilotage CD Sport