Fini les crevaisons avec le pneu sans air Michelin Uptis
Les crevaisons feront-elles bientôt partie du passé ? C’est en tout cas la volonté de Michelin. Le manufacturier français promet de commercialiser d’ici quelques années un pneu révolutionnaire qui ne nécessite plus d’air.
Une crevaison n’arrive jamais au bon moment, c’est un fait ! Un débris qui perce le pneu lorsque vous êtes en retard pour le travail ou en route vers le mariage de la cousine éloignée et vous voilà sur le bas-côté, dans le froid ou sous la pluie dans votre beau costume trois pièces ou votre robe de cérémonie à remplacer ou réparer votre roue. Ou, dans le meilleur des cas, à attendre une éternité après l’assistance.
Un cauchemar auquel Michelin veut mettre fin avec son nouveau pneu Uptis. Celui-ci remplace le traditionnel gonflage à air par une série de lamelles semi-rigides. Celles-ci sont en effet étudiées pour ne pas s’affaisser sous le poids du véhicule, tout en se déformant pour absorber les imperfections du bitume. De tels pneus existent déjà sur le marché des véhicules de chantier, mais ne sont pas taillés pour accepter les grandes vitesses. L’Uptis le sera, promet Michelin. La bande de roulement (la surface du pneu en contact avec la route) pourra même être adaptée selon les usages, été ou hiver, plus travaillée ou plus lisse.
Bientôt en Europe ?
Ce pneu est surtout développé pour les marchés au réseau routier vétuste et abîmé, principalement dans les pays émergeants (Asie, Amérique du Sud et Afrique), où les crevaisons sont un problème récurrent. Mais il n’est toutefois pas impossible de le voir arriver chez nous d’ici quelques années, lorsque sa mise au point sera terminée. Plusieurs sources internes estiment sa mise sur le marché d’ici trois à cinq ans seulement.
Ecologique, en plus !
En plus d’être une solution facile et rassurante, le Michelin Uptis pourrait également avoir des vertus écologiques. Increvable et pratiquement indéchirable, il devrait en effet permettre de réduire le remplacement prématuré des pneus. L’équipementier estime qu’annuellement, 200.000 pneus abîmés sont mis au rebut suite à une crevaison causée par les aléas de la route ou une pression de gonflage inadéquate.
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