En avant-première: le palmarès du Festival de Cannes

Écrit par La rédaction le 23 mai 2015
En avant-première: le palmarès du Festival de Cannes

Attention au spoil, Reezocar détient le palmarès du Festival de Cannes 2015 !

Non, en réalité, nous avons tenté d’avoir une approche à la fois décalée et enrichissante de cet évènement majeur du cinéma… Bonne lecture !

Mercredi dernier était une grande date pour les cinéphiles puisque c’était l’ouverture du célèbre Festival de Cannes qui se clôture le 24 Mai. Vous aviez donc une dizaine de jours pour suivre toute l’actualité cinématographique.

Sans vouloir prétendre concurrencer cet événement majeur, l’équipe Reezocar a également décidé d’inaugurer son propre festival avec bien sûr, ses propres prix.

Vous vous en doutez bien, celui-ci mettra en lumière quelques films se référant à l’univers de l’automobile et aux road movies.

L’avantage, c’est que notre jury a déjà débattu et que les résultats sont tombés.

Faîtes place au ReezoFestival !

Vous pouvez sauter ce paragraphe et passer au suivant si vous avez un poil dans la main et que vous voulez directement connaître les résultats.

Les films nominés étaient donc : New York-Miam (Frank Capra, 1934), Pierrot le Fou (Jean-Luc Godard, 1965), Bonnie and Clyde (Arthur Penn, 1967), La Balade Sauvage (Terence Malick, 1975), Taxi Driver (Martin Scorcese, 1976), Paris Texas (Wim Wenders, 1984), Thelma et Louise (Ridley Scott, 1991), Un monde parfait (Clint Eastwood, 1993), Une histoire vraie (David Lynch, 1999), Into the Wild (Sean Penn, 2007), Boulevard de la mort (Quentin Tarantino, 2007), Eldorado (Bouli Lanners, 2008), Sur la Route (Walter Salles, 2010), Drive (Nicolas Winding Refn, 2011), Rush (Ron Howard, 2013).

Après mûres réflexions, le Jury Reezocar s’est prononcé pour décerner 5 prix particuliers : la meilleure actrice, le meilleur acteur, la plus belle course-poursuite, le film le plus (dé)janté et enfin, la Roue d’Or.

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Meilleure actrice

Le prix de la meilleure actrice est donc attribué à Susan Sarandon et à Geena Davis pour leur prestation, ou plutôt leur prestance dans le film Thelma et Louise.

Réalisé en 1991 par Ridley Scott, le film a été nominé cette année-là au festival de Cannes dans la catégorie « Longs-métrages Hors compétition ». Le jeu complémentaire des deux actrices contribue à la qualité de ce road movie féministe.

Avec un rôle à la fois attachant et mystérieux, les deux héroïnes endossent à merveille leur cape de fuyarde. Fuyant donc le banal et l’enfermement, les deux protagonistes vont parcourir une longue route à bord d’une belle Ford Thunderbird en quête de liberté. Mais jusqu’où et à quel prix ?

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Meilleur acteur

Passons au rôle du meilleur acteur. Ce titre ne pouvait être remporté que par Robert De Niro dans Taxi Driver. Palme d’Or du festival de Cannes en 1976, ce film culte mêlant thriller et road movie est incontournable. A travers le taxi du protagoniste, le film met en exergue la nuit new-yorkaise accablée par la violence et l’illicéité. La scène culte (qui plus est improvisée) devant le miroir aura même inspiré d’autres longs-métrages (La Haine, Matthieu Kassovitz). Pour montrer l’importance que De Niro accorde à ses rôles, ce dernier a travaillé pendant un mois comme chauffeur de taxi et étudia soigneusement différentes sortes de maladies mentales. Tout ça pour dire que De Niro dans ce film, c’est du lourd !

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Meilleure course-poursuite

C’est maintenant que les choses commencent à se gâter. Allons-y pour la catégorie de la plus belle course-poursuite. Et le prix est attribué à … Drive. Réalisé par Nicolas Winding Refn, ce film est devenu une référence des années 2010. Il obtiendra notamment le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2011. Jouant le rôle du chauffeur de voyous, Ryan Gosling conduit principalement une Ford Mustang tout au long du film. Venons-en donc aux faits. La scène en question dévoile une course-poursuite entre la Ford Mustang de notre cher et tendre Ryan Gosling et une Chrysler C conduite par ceux qui le pourchassent. Cette course-poursuite n’est pas banale puisqu’elle est à la fois concise (donc réaliste) et intense. A l’aise en conduite normale mais aussi en marche arrière, le héros donne à cette scène un aspect très novateur.

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Film le plus déjanté

S’en suit le film le plus (dé)janté… Un indice : nous avons choisi un film dont le réalisateur est aussi perché que sa propre œuvre. Vous pouvez d’ores et déjà deviner …

Vous n’avez pas encore trouvé ? C’est bel et bien Boulevard de la mort réalisé par Monsieur Quentin Tarantino qui remporte ce titre-là. Pourtant nominé pour 9 prix au Festival de Cannes en 2007, le réalisateur fou est reparti bredouille.

Bien habitué aux histoires assez loufoques du réalisateur, le Jury Reezocar s’est laissé séduire par un scénario attrayant et décalé, un peu comme notre blog pour ainsi dire.

Tramé par une atmosphère sombre et parfois malsaine, le film raconte l’histoire d’un tueur psychopathe dont l’arme principale est sa voiture. Le film étant subdivisé en deux parties, l’anti-héros conduit dans le premier chapitre une Chevrolet Nova et une Dodge Challenger dans le second. Mouvementé par des courses-poursuites et des cascades mirobolantes, le film méritait bien cette récompense.

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Roue d’or

Vous l’attendiez tous. Le verdict est tombé et dans quelques instants vous aurez le plaisir de connaître la Roue d’Or de ce premier ReezoFestival !

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Nous sommes donc immensément honorés de vous présenter la Roue d’Or du ReezoFestival 2015, 1ère édition (et peut-être la dernière, donc profitez !) : Taxi 3 de Gérard Krawczyk !!!

Oulah non, erreur sur la marchandise … Excusez-nous… Bref, nous disions donc que la Roue d’Or était attribuée au film… Paris Texas, réalisé par Wim Wenders !!!

Véritable road movie culte, ce film a la particularité (contrairement aux long-métrages précédemment cités) de ne pas mettre en valeur une quelconque voiture.

Palme d’or du Festival de Cannes en 1984, ce chef d’œuvre conte l’histoire d’un homme solitaire au passé tumultueux vagabondant dans le désert au Texas. La psychologie du protagoniste principal va se dévoiler tout au long du film grâce à la connaissance d’éléments passés. L’histoire familiale se décrypte à mesure que de nouveaux personnages entrent dans la danse. Une véritable leçon de vie douce et mélancolique qui nous fait réfléchir. La scène finale, majestueuse, reflète l’œuvre dans sa globalité : une beauté sans nom. Bref, on vous spoile pas pour ceux qui ne l’ont pas vu !

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Le festival touche à sa fin et nous vous remercions pour la lecture, en espérant bien entendu que cet « instant culture » vous a plu. A tantôt !

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