Citroën E-MEHARI : la plagiste décomplexée
La Citroën Méhari, la découvrable à tout faire des années 70 qu’on aimait tant, est de retour mais en version 100% électrique. Comme à l’époque, l’E-MEHARI compte bien incarner la voiture d’été idéale. Idéale car la petite auto ne redoute aucune intempérie, ne craint aucun grain de sable, ni aucune trace de maillot de bains mouillés (ni même les parasols jetés à la va-vite). Cette E-MEHARI qui se lave au jet d’eau jusque dans l’habitacle, vous emmène jusqu’au plus belles criques sans contrainte, cheveux au vent.
Le point fort de cette E-MEHARI : son look.
Le petit cabriolet 4 places est à mi chemin entre le buggy des dunes et le mini SUV. C’est Pierre Authier, jeune designer de 44 ans, qui a réussi ce dessin épatant. L’E-Mehari, plutôt courte et haute sur pattes, semble néanmoins parfaitement campée sur la route grâce à ses grosses roues prêtes à avaler les chemins de corniche. Les deux arceaux ne gâchent pas l’harmonie de cette petite auto craquante, pas plus que la capote en multiples morceaux à scratcher (attention, tâche assez ardue pour une femme. Prévoir des gants) et qui donnent un peu d’étanchéité à la voiture.
La nouveauté : le E de E-MEHARI.
Un E comme électrique pour bien rappeler qu’elle est entrée dans l’ère électrique. La marque aux chevrons ne s’en cache pas : son auto est adaptée de la Blue Summer de Bolloré qui est aussi l’Autolib parisienne. Elle en reprend toute la partie mécanique : un moteur électrique équivalent à 68ch, la batterie et les trains roulants. Vous avez 150 km d’autonomie pour vous promener.
Dans l’habitacle, pas d’airbag, pas plus que de miroir de courtoisie, de clim ou de rangements (Il faut dire que la voiture aux sièges arrières rabattables fait elle même office de bac de rangement). Juste une connexion Parrot bien pratique pour écouter sa playlist en bluetooth. Ce grand fourre-tout permet tout : y compris un arrosage à grandes eaux de ses surfaces intérieures et même de ses sièges, en tissu TEP, absolument imperméable.
Moteur ! 110 km/h. C’est la vitesse maximale de l’E-MEHARI. Sa vocation n’est bien sûr pas celle d’une grande routière mais bien d’une estivale d’appoint, à acheter en 2ème ou 3ème voiture. Seul nuage dans le ciel azuréen de cette plagiste : son prix. Avant d’enlever le bonus (6 300 euros, ou 10 000 euros en échange d’un diesel de plus de 10 ans), elle coûte 25 000 euros.