Bonne nouvelle : du 28 au 30 juillet, les carburants seront vendus à prix coûtant chez Leclerc
La reprise post-covid puis la guerre en Ukraine ont entrainé une inflation galopante avec de sérieuses conséquences sur le pouvoir d’achat des Français. Au cœur des spéculations et des enjeux géopolitiques, les produits pétroliers figurent parmi les plus concernés par la hausse des prix. Dans ce contexte, l’annonce faite par Leclerc de vendre les carburants à prix coûtant va constituer un soulagement certain pour bien des automobilistes.
« Je préfèrerais encore me retrouver au chômage, je m’en sortirais mieux financièrement qu’en devant utiliser ma voiture pour aller travailler ». Ce cri de colère, vous êtes très nombreux à l’avoir poussé ces derniers temps. Et pour cause : jamais encore, les carburants n’avaient été aussi chers. Le pire, c’est que depuis le temps que ça dure, on se demande si on verra un jour la fin du tunnel.
Economie de 2 à 12 cents/litre
Aussi, en cette période estivale où beaucoup ont par ailleurs annulé leurs vacances, faute de moyens, la chaîne de magasins Leclerc a annoncé le retour des carburants à prix coûtant. Cela devrait permettre une économie de 2 à 12 cents/litre. Attention, l’offre ne durera que du 28 au 30 juillet et sera uniquement de mise dans les stations des centres commerciaux.
Récemment, le gouvernement a fait savoir que la ristourne sur les prix de l’essence passerait de 18 cents par litre (comme c’est le cas depuis 2 mois) à 30 cents en septembre et octobre 2022. Elle passera à 10 cents par litre en novembre et décembre 2022.
De son côté, Total propose en septembre et en octobre une remise de 20 cents par litre dans l’ensemble de son réseau de stations-service. Cette remise passera à 10 cents en novembre et décembre).
Le gouvernement travaille sur des indemnités
Le gouvernement planche quant à lui sur une indemnité à l’attention des automobilistes qui utilisent leur voiture pour se rendre au travail et dont le montant peut s’élever à 300 € par an. Seront concernés les fonctionnaires, salariés et apprentis, soit une grande majorité des Français. Aucune date de mise en œuvre n’a cependant encore été communiquée.
D’aucuns évoquent aussi une baisse de la TVA via une taxe individualisée sur les carburants qui dépendrait du taux d’imposition de chaque foyer fiscal et uniquement applicable pour des paiements par carte bancaire. Un dispositif qui paraît relativement complexe, plus encore qu’une baisse pure et simple de la TVA, systématiquement retoquée par le ministère de l’économie. On se rappellera en effet qu’en 2012 le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait baissé de 3 cents pendant trois mois la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Ceci avait coûté 300 millions d’euros aux finances publiques. Plus récemment, pourtant en pleine campagne électorale, Emmanuel Macron avait dit qu’il n’était pas favorable à une baisse de la TVA sur les carburants.
Vous l’aurez compris, on n’est pas sorti de l’auberge. Ça vous dirait une voiture électrique en location à 100 € par mois ?
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