Comment acheter un véhicule d’occasion en Europe en toute sécurité et sans risquer de mauvaises surprises ?

“Il peut être intéressant financièrement, mais aussi pour des raisons de choix plus large, d’acheter une voiture d’occasion dans un autre pays d’Europe. Si le choix est désormais facilité par les sites d’annonces spécialisés, l’affaire se complique lorsqu’il faut examiner le véhicule, le payer, le transporter et remplir les formalités. Certaines sociétés se sont spécialisées dans ces démarches.”

C’est à ces questions que Laurent Potel, co-fondateur & CEO de Reezocar a répondu  dans l’émission Votre Auto sur RMC diffusée dimanche 28 juin 2020 !

Jean-Luc Moreau : Quel est l’intérêt d’acheter un véhicule d’occasion dans un pays autre que la France ?

Laurent Potel : Lorsque l’on a créé Reezocar il y a 6 ans, le principe était de faciliter et sécuriser l’achat de voiture en France et en Europe. Dès la conception on avait cette idée de regarder en Europe et de trouver la meilleure affaire ou le meilleur véhicule qui correspond parfaitement aux besoins de nos clients. Effectivement, il y’a des opportunités d’arbitrage, d’écart de prix entre certains pays européens entre eux mais aussi en France, entre certaines régions. Nous le prisme de recherche quand on cherche un véhicule pour l’un de nos clients, ce n’est pas tant de forcément chercher à l’étranger, c’est juste de chercher peut-être à 800 km du domicile de notre client mais un véhicule qui est plus difficilement accessible et plus difficile à contrôler et ensuite d’opérer avec nos services d’inspection et puis ensuite la garantie, puis la livraison et l’immatriculation. Tout ceci compose ce cocon de confiance pour que l’achat à distance se passe de façon idéale pour nos clients et pour nous.

Jean-Luc Moreau : Qu’est-ce que vous me proposer comme prestation si j’ai vu un véhicule qui me plait à l’étranger ? Est-ce que vous pouvez me rapatrier le véhicule ? Comment vous vérifiez l’état du véhicule sur place ? Vous avez des accords avec des sociétés à l’étranger ?

 Laurent Potel : Nous avons 2 façons de procéder. La 1ère méthode concerne les services de sécurisation. La 2ème méthode qui est dites « certifié » chez nous. Donc pour les services, on travaille avec des spécialistes en Europe qui vérifient  le véhicule, faire l’historique complet, effectuer une centaine de points de contrôle technique & administratif et puis un test routier. Suite à cette inspection nous effectuons une analyse chez Reezocar qui permet de dire si oui ou non il faut acheter le véhicule. Ensuite on fait la livraison et l’immatriculation.

Jean-Luc Moreau : Vous pouvez dissuader l’acheteur sur l’achat d’un véhicule à l’étranger si l’expert sur place ne valide pas le véhicule ?

Laurent Potel : Exactement. Le principe de Reezocar est que l’on possède aucun stock, c’est la grande différence sur le marché et c’est ceci qui fait notre singularité. Comme on n’a pas de stock, on a aucun intérêt à pousser un véhicule plutôt qu’un autre. Donc, on dit non quand il ne faut pas y aller et après, lorsqu’on voit un véhicule qui correspond aux attentes de notre client et qui est sain, là on encourage le client à avancer. Avant d’envoyer un spécialiste, nous sélectionnons des véhicules sur la base de plusieurs critères juste en regardant les annonces et leurs informations. Ensuite nous contactons les professionnels avec une vingtaine/trentaine de questions filtres, ceci nous permet d’écrémer beaucoup de véhicule. D’ailleurs, on va aussi demander au vendeur s’il est d’accord pour une inspection du véhicule et à la suite de ça, c’est le rapport du spécialiste et l’analyse de Reezocar qui fait la différence. Cela est pour tous les véhicules qui ont plus de 6 ans. Pour les véhicules qui ont moins de 6 ans, on a une offre également, qui s’intitule l’offre « certifiée ». Là, on a en amont des accords avec des acteurs de confiance en France et en Europe, et pour lesquels on dit : ces véhicules ont déjà été contrôlés, vous pouvez les acheter les yeux fermés. C’est Reezocar qui fait la transaction directement. 

Jean-Luc Moreau : Comment ça se passe ? C’est vous qui vous chargé du paiement et ensuite le client vous paye vous ?

Laurent Potel : Dans le cas du Certifié, le client paye directement à Reezocar. Dans le cas de l’offre de service, là on vérifie, on fait un audit des contreparties en Europe, et donc que c’est positif, on donne le « GO » pour faire le virement, et ça sécurise la transaction. Depuis 6 ans, on a 0 problème sur cette partie-là du business. 

Jean-Luc Moreau : Vous vous chargez du rapatriement de la voiture en France, comme vous faites ?

Laurent Potel : On possède 2 fonctionnements. Soit-on travaille avec des logisticiens, des camions, ou les véhicules sont chargés puis ensuite livrés, soit au domicile du client, soit chez nous, puis redistribués en France. Sinon on possède une offre avec des jokey, des chauffeurs labellisés comme Parkopoly, qui vont conduire le véhicule du point A (vendeur) au point B (acheteur), on réalise cela tous les jours. Il y a un enjeu qui est important, lorsqu’on va chercher un véhicule, c’est celui qui concerne l’immatriculation provisoire.  Il faut donc circuler avec un véhicule qui est en règle et il existe quelques petites subtilités pour pouvoir conduire un véhicule entre 2 frontières.

Jean-Luc Moreau : Laurent, ça coûte combien de passer par Reezocar ?

Laurent Potel : Au global, selon nos clients, depuis que l’on a lancé Reezocar, ils estiment économiser 15% sur leur budget. Concernant l’offre certifiée, le prix total du véhicule inclut nos services. Coté services, si c’est un véhicule pour lequel on va prendre les services à la carte ou avec des packs, ça peut coûter entre 600 et 2000 euros en fonction des véhicules et des services, notamment la livraison ! 

Redécouvrez l’ensemble de notre passage dans l’émission Votre Auto du 28 juin diffusée à 09h