Essai Ford Ranger Wildtrak 2016
Moteur puissant, boîte auto, équipements douillets et un statut de véhicule professionnel qui l’exempte de malus y compris pour les particuliers. Le Ford Ranger 2016, pour garder sa place de leader, a été restylé en début d’année. Look réussi, diesel de 200 ch, équipement luxueux, cinq étoiles au crash-test : le Ranger a bien des atouts et se place en concurrent de poids face au Nissan Navara et au Toyota Hilux.
Si vous voulez la version strictement utilitaire du Ford Ranger, le tarif débute à 22 570 € en 2.2 TDCi 130 ch. Si vous recherchez plus de confort, il vous faudra opter pour la « Super Cab » à 23 570 € en TDCi 130 (ou à partir de 24 590 € HT en 2.2 TDCi 160). Enfin, pour une « Double Cabine » avec deux vraies portes arrière ouvrant sur une banquette trois places, il faut alors prévoir minimum 32 050 € TTC en TDCi 130 et 41 830 € pour la version 3.2 TDCi 200 ch BVA Wildtrack (notre modèle essayé) qui propose une belle dotation : GPS, cuir surpiqué, siège électrique, caméra de recul, arceau en composite. La zone chantier sera moins appropriée. En revanche, les enfants risquent d’adorer. Et votre jet ski aussi.
Au volant du Ford Ranger
Car au volant de ce Ford Ranger Wildtrack de 200 ch, un long voyage est loin d’être une punition. Le confort est bel et bien présent dans ce pick-up qui se conduit presque comme une berline. Bien sûr, il vaut mieux aborder les virages calmement et profiter des accélérations plutôt vigoureuses en ligne droite. Mais franchement, la direction est précise et les suspensions offrent un confort honorable. Polyvalent, les capacités de chargement du Ford Ranger sont exceptionnelles : on peut mettre jusqu’à une tonne dans la benne. Physiquement, sa calandre chromée qui ne cherche pas à passer inaperçue et son nom inscrit en gros sur la ridelle, en font un tout-terrain civilisé qui peut tout aussi bien nous emmener en vacances, faire les courses au supermarché (chargement hyper facile) et installer trois enfants à l’arrière.