Le top 10 des SUV familiaux
Depuis une bonne dizaine d’années, les SUV ont supplanté les classiques breaks et autres monospaces. Aujourd’hui, on trouve des SUV de toutes les tailles, dans une large fourchette de prix, avec une vocation tantôt sportive, tantôt familiale. En nous fixant une limite budgétaire, nous en avons sélectionné 10 pour vous.
Somme toute, un SUV (Sports Utility Vehicle) n’est qu’une espèce de break surélevé chaussant de grosses roues et doté d’attributs « d’aventurier » : protège carter, extensions d’ailes, barres de toit, etc. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la recette n’en finit pas de fonctionner. Aujourd’hui en France, 43 % des immatriculations de véhicules neufs sont des SUV. Une part qui a plus que triplé entre 2012 et 2021. Un marché juteux auquel pratiquement tous les constructeurs prennent part. Même des marques aussi exclusives que Bentley ou Rolls Royce sont présentes sur ce marché, sans oublier les spécialistes de sportives (Porsche, Lamborghini et bientôt Ferrari), qui eux non plus, n’ont pas résisté à l’appât du gain. C’est dire si le choix est vaste.
De 5 à 7 places, avec 2 ou 4 roues motrices et sous le capot un moteur thermique, hybride ou électrique, nous avons tenté de faire un choix le plus représentatif possible en sélectionnant 10 modèles dont le prix de base reste inférieur à 40 000 €, même en neuf !
Les SUV compacts, pour une petite famille
Ford Puma : le dynamique !
Ce SUV né en 2020 est le plus dynamique de son segment, grâce à un train avant incisif et un comportement joueur. En revanche, avec ses suspensions plutôt raides, ce n’est pas un champion en matière de confort. Côté moteurs, un Diesel (120 ch) reste disponible, mais l’offre se base surtout sur le 3 cylindres 1.0 turbo en plusieurs variantes de puissance (95, 125 ou 155 ch). Les deux plus puissants sont assistés par un système de micro-hybridation. L’habitabilité est correcte, de même que le volume du coffre (456 litres). Un bac en plastique sous le plancher est même prévu pour le transport d’objets mesurant jusqu’à 1,15 m de haut. Il est de plus lavable au jet d’eau car il dispose d’un bouchon de vidange.
Hyundai Kona : tous types de motorisations disponibles
Le Kona a bénéficié d’un restylage en 2021. Nous vous recommandons vivement la version électrique terriblement agréable et relaxante, surtout si vous optez pour des tons clairs à l’intérieur. Des mécaniques plus classiques sont également au programme, à essence ou Diesel avec, selon les versions, une micro-hybridation ou encore une motorisation hybride essence/électricité. Peu encombrant, le Kona propose des places arrière spacieuses mais malheureusement pas de banquette coulissante. Sur la route, ce SUV présente un comportement rigoureux et un agréable confort d’amortissement.
Toyota C-HR : venu d’ailleurs !
Bien que lancé en 2017 (et restylé en 2019), le C-HR donne toujours l’impression de venir d’une autre planète. À l’intérieur, l’originalité est également de mise et les matériaux de qualité. À l’arrière, si la ligne de toit très fuyante laissait craindre le pire, la garde au toit est très correcte, au même titre d’ailleurs que l’habitabilité. En revanche, le coffre est assez petit et les claustrophobes n’apprécieront guère la petitesse des surfaces vitrées. Le C-HR est uniquement disponible en hybride. Deux variantes sont proposées : l’une avec un moteur 1,8 litre à essence (122 ch), l’autre avec un 2 litres (184 ch). Côté comportement, ce Toyota CH-R (roues avant motrices uniquement) se montre assez dynamique, sans que cela ne nuise au confort.
Les SUV moyens
Citroën C5 Aircross : un moelleux incomparable
Sur le plan esthétique, le C5 Aircross ne manque pas d’originalité. Uniquement proposé en 5 places, il se paie le luxe d’offrir 3 places identiques aux passagers arrière avec des sièges coulissants et inclinables individuellement. On se croirait dans un monospace. Un bon point également pour le coffre, très spacieux. Ce SUV est proposé avec des moteurs à essence (1.2 et 1.6 turbo, de 131 ou 181 chevaux), Diesel (1.5 de 131 chevaux) ou hybride plug-in (55 km d’autonomie en mode électrique). Reste que la principale qualité du C5 Aircross est son confort grâce à ses amortisseurs à doubles butées hydrauliques offrant un moelleux incomparable.
Kia Sportage : le style pour séduire
Renouvelé il y a peu, le Sportage confirme une fois de plus à quel point le design est important pour Kia. C’est vrai également à l’intérieur avec un tableau de bord faisant la part belle au numérique et aux commandes tactiles. Autre constatation, le SUV progresse nettement en matière de qualité perçue. Le coffre voit quant à lui sa capacité portée à 562 litres, soit un gain de 70 litres par rapport au modèle précédent. À noter aussi la disponibilité d’une banquette à dossiers réglables en inclinaison. Sous le capot, on trouve deux ensembles hybrides, classique ou rechargeable, de 230 et 265 ch, un 1.6 CRDi (Diesel, 115 ou 136 ch) ainsi qu’un 1.6 T-GDi (essence) de 150 ch disponible aussi en variante à hybridation légère. La transmission intégrale (AWD) est quant à elle réservée aux versions de haut de gamme.
Mazda CX-5 : rationnel
Le CX-5 a bénéficié d’un très léger restylage en 2021, touchant essentiellement l’intérieur. Particularité des moteurs à essence de Mazda, ils sont exclusivement atmosphériques (sans turbo) : un 2 litres de 163 ch (4×2 ou 4×4) disposant d’une désactivation des cylindres à faible charge ou un 2,5 litres (194 ch, 4×2 ou 4×4). Le bloc 2.2 Diesel reste aussi de la partie : particulièrement doux et silencieux, ce moteur développe 150 ch (4×2 ou 4×4) ou 184 ch (uniquement 4×4). Les moteurs sont disponibles au choix en boîte manuelle ou automatique (de série sur la 194 ch). Bien pensé, le CX-5 est habitable, fonctionnel et agréable à conduire.
Nissan Qashqai : modernité japonaise
Moderne à l’extérieur, le Qashqai l’est tout autant à l’intérieur, notamment grâce à son instrumentation numérique. À l’arrière, les passagers sont confortablement installés mais la banquette n’est pas coulissante. Heureusement, les dossiers sont réglables en inclinaison. Le coffre est quant à lui très correct (plus de 500 litres). Sur la route, la direction naturelle met le conducteur en confiance. Le comportement est toujours précis. L’amortissement souple profite quant à lui au confort. Sous le capot, pas de Diesel mais uniquement des mécaniques à essence avec hybridation légère (140 ou 158 ch) ainsi qu’une version hybride e-Power qui se recharge à la décélération.
Renault Kadjar : savoir-faire à la française
Remis à jour début 2019, le Kadjar est en fin de carrière. Jumeau technique de l’ancien Nissan Qashqai, il possède cependant un style bien à lui. L’intérieur est moins enthousiasmant mais propose une connectivité au goût du jour. À l’arrière, l’habitabilité et le confort des sièges sont appréciables, mais sans banquette coulissante, la modularité est basique. Heureusement, le coffre propose un volume intéressant avec notamment un double plancher et un seuil affleurant. Sur la route, le Kadjar présente un très bon compromis confort/tenue de route, même s’il reste un cran en-dessous du 3008. Un seul moteur est proposé : le 1.3 turbo à essence développé avec Mercedes développant 140 ch (boîte manuelle ou automatique) ou 160 ch (uniquement en boîte automatique).
Jusqu’à 7 places
Peugeot 3008/5008 : la référence de son segment
Lancé fin 2016 puis restylé à l’été 2020, le 3008 semble ne pas vieillir. On apprécie toujours autant l’originalité du tableau de bord même si certains se plaignent de ne pas pouvoir jouir d’une vue dégagée sur toute l’instrumentation numérique. À l’arrière, l’habitabilité et la modularité sont correctes, mais sans plus. Pour plus d’espace, mieux vaut se tourner vers le 5008 proposant éventuellement 7 places. La gamme de moteurs se limite à un 3 cylindres essence de 130 ch, un Diesel (1.5 BlueHDi 130 ch) et deux variantes hybrides rechargeables (Hybrid de 225 ch avec roues avant motrices et Hybrid4 4×4 de 300 ch). En matière de liaisons au sol, le 3008 reste la référence de son segment tant son compromis confort/comportement est remarquable.
Dacia Jogger : une offre imbattable
Le Jogger remplace à lui seul 3 modèles : les Logan MCV, Dokker et Lodgy. Long de 4,55 m, ce semblant de SUV pouvant accueillir jusqu’à 7 passagers s’avère spacieux sans toutefois être trop encombrant. Malheureusement pas escamotables, les deux sièges supplémentaires peuvent être facilement déposés. Pour l’heure, le Jogger se contente de deux moteurs 3 cylindres : un à essence 110 chevaux (ch) et un autre de 101 ch capable de carburer au GPL. Aucune version 4×4 n’est prévue, mais avec une garde au sol de 20 cm, il est tout à fait possible de s’aventurer hors des routes asphaltées. À moins de 16 000 € dans sa version d’entrée de gamme, le Dacia Jogger est une offre imbattable.
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