Grâce aux nombreux modèles présents sur le marché et les différentes aides gouvernementales, l’achat d’un véhicule électrique est désormais accessible à tous les goûts (même à ceux qui aiment les pâtes au ketchup) et à toutes les bourses.
Un véhicule sur six vendu en France est désormais totalement électrique, et si vous en faisiez partie ? Alors, pourquoi et comment choisir sa voiture électrique : Reezocar vous offre le guide complet, le mythe, la légende.
Elle est électrique. Merci, bonne journée, au revoir.
Mais non, rassurez-vous : nous allons vous offrir bien plus que ça (enfin, doucement quand même).
La caractéristique principale de la voiture électrique est qu’elle utilise une mode de propulsion électrique uniquement à la place d’un moteur thermique. La voiture électrique d’occasion ou neuve peut disposer d’un ou plusieurs moteurs électriques selon la version et le modèle du véhicule (pour les 4 roues motrices, par exemple).
Une voiture électrique peut utiliser deux moyens différents pour alimenter son moteur : la batterie ou la pile à combustible (et croyez-nous, ce ne sont pas des LR6).
Elle concerne la grande majorité des voitures électriques sur le marché. Depuis environ 10 ans, les batteries utilisent le Lithium-ion qui permet une capacité de chargement et une autonomie plus importante.
Également appelée Fuel Cell, la pile à combustible utilise la combinaison de molécules d’hydrogène et d’oxygène pour produire de l’électricité. Le véhicule est donc doté d’un réservoir d'hydrogène qui, au contact de la pile à combustible, produit de l’eau et du courant. Pour information, seuls deux véhicules dotés de piles à combustibles sont proposés depuis 2020 : le SUV Hyundai Nexo et la Toyota Mirai.
Le chargeur embarqué permet au véhicule de convertir le courant alternatif, c’est-à-dire le courant des bornes de recharge ou des prises à domicile, en courant continu pour recharger la batterie. Chaque chargeur est bridé selon la puissance déterminée sur la voiture électrique. Autrement dit, si votre voiture bénéficie d’un chargeur intégré de 7,4 kW et que vous le chargez sur une borne délivrant 11 kW, la puissance de charge sera obligatoirement limitée à 7,4 kW.
Cependant, les bornes de courant continu (présentes sur les aires d’autoroutes par exemple), permettent d’offrir jusqu’à 100 kW, voire plus. Conséquence ? Un chargement ultra-rapide, jusqu’à 80 % de recharge en 20 minutes.
C’est une question bien souvent posée, et nous vous comprenons. En réalité, l’autonomie d’une voiture dépend de trois facteurs principaux : la capacité de sa batterie et le type de trajet ainsi que votre mode de conduite. La fourchette est large en termes d’autonomie, car les valeurs annoncées vont de 150 à 600 kilomètres selon la Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures, la norme d'essais d'homologation des véhicules en vigueur. C’est d’ailleurs ce critère qui déterminera votre choix potentiel entre voiture hybride ou électrique.
Et à la question suivante que vous vous posez sans doute : non, il n’existe aucune voiture électrique qui a l’autonomie survoltée de nos enfants de 6 ans. La CIA travaille encore sur ce mystère.
Critiquée à ses débuts, l’autonomie des voitures électriques en 2024 ne cesse de gagner en capacité. Les bornes de recharge sont de plus en plus courantes sur les routes et sont aujourd’hui facilement localisées par la majorité des GPS et des applications mobiles.
De plus, grâce aux différentes aides nationales et locales auxquelles vous pouvez prétendre (et dont nous vous parlerons un peu plus loin), l’achat, leasing ou la LOA d’un véhicule électrique est accessible à plus en plus de ménages.
En plus de l’aspect écologique, technologique et technique, l’expérience de conduite est
assez surprenante : pas de vrombissement de moteur, de “clac clac” quand il fait froid (ou que vous avez sûrement perdu un petit écrou de pot d’échappement). Une conduite au calme, presque sans un bruit. Enfin, sauf si c’est l’heure de déposer les enfants à l’école.
C’est le sujet qui fâche. Enfin, non, pas tant que cela finalement. En effet, tout comme les véhicules thermiques, les tarifs des voitures électriques sont très variables. Vous pouvez trouver la Citroën Ami (véhicule sans permis) à partir de 6900 euros jusqu’à la Porsche Taycan Turbo S à plus de 190 000 euros. Entre ces deux modèles, on retrouve des prix de véhicules qui s’apparentent à ceux proposés en thermique. Par ailleurs, les primes gouvernementales viennent apporter un coup de pouce financier pour l’acquisition d’un véhicule électrique. Et pour encore plus d’économies, n’hésitez pas à trouver votre future pépite électrique parmi nos nombreux véhicules d’occasion Reezocar !
Nous y voilà. Grâce aux différentes aides proposées, vous pouvez bénéficier de primes intéressantes pour l’acquisition de votre véhicule électrique en 2024, même si vous n’avez pas été sage cette année. Mais ne le dites pas à vos enfants.
Le bonus écologique s’applique aux véhicules écologiques de type électrique ou hydrogène, et les véhicules propres émettant moins de 20g/km de taux de CO2, ainsi que les cycles. Il concerne aussi bien les véhicules neufs ou d’occasion et s’adresse aux particuliers et aux professionnels.
Le prix du véhicule est plafonné à moins de 60 000 euros pour une voiture électrique à batterie, et attribué qu’aux véhicules à pile à combustible au-delà de ce montant
En 2024, le bonus écologique est de 27 % du montant d’achat du véhicule, dans la limite de 5000 euros pour un véhicule de moins de 45 000 euros et 3000 euros pour un véhicule compris entre 45 000 et 60 000 euros
Les plafonds peuvent être augmentés si le prix du véhicule n’inclut pas la batterie
La prime à la conversion n’est possible qu’en cas de restitution de votre ancien véhicule (même s’il est moche). Elle permet d’acquérir un nouveau véhicule écologique, neuf ou d’occasion, à l’achat ou à la location, seulement en échange de votre ancien modèle. Votre véhicule doit être :
classé Crit’Air 3 ou plus ancien ;
immatriculé (1ʳᵉ immatriculation) avant janvier 2006 pour un diesel ;
ou avant janvier 1997 pour une essence.
Le montant exact de la prime à la conversion va dépendre :
du coût de votre nouveau véhicule et de sa catégorie ;
de votre revenu fiscal de référence (RFR) ;
de votre statut (personne physique ou morale).
Revenu fiscal par part | Montant | Conditions supplémentaires |
---|---|---|
Inférieur à 6300 € | 5000 € | - |
Inférieur à 13 489 € | 2500 € | - |
5000 € dans la limite de 80 % du prix d’achat | Si la distance entre votre domicile et votre lieu de travail est supérieure à 30 km Ou si vous effectuez plus de 12 000 km par an avec votre véhicule personnel pour votre travail | |
Supérieur à 13 489 € | 2500 € | Pour un véhicule de moins de 45 000 € |
Pour un véhicule de plus de 60 000 € s’il utilise une pile à combustible | ||
1500 € | Pour un véhicule compris entre 45 000 et 60 000 € |
Le bon plan Reezocar : notez que vous bénéficiez d’une prime de 1000 euros, sans conditions de ressources, pour l’achat d’un véhicule électrique d’occasion. Et même si vous n’êtes toujours pas sage, en plus.
Dans le cadre du crédit d’impôt pour la transition énergétique, vous pouvez aussi profiter d’une aide forfaitaire de 300 euros pour l’installation d’une borne de recharge par un particulier. Une aide supplémentaire pour se lancer dans l’électrique.
En plus des différentes primes nationales, vous êtes exonéré des taxes pour l’immatriculation de votre véhicule électrique, anciennement appelée carte-grise (si immatriculation dans un département français). Seuls les frais d’envoi seront à votre charge (2,76 euros). L’immatriculation comprend 4 taxes pour un coût total compris entre 11 et 51 euros en moyenne.
Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du rétrofit (il fait quelques points au Scrabble ® celui-là). La prime au rétrofit concerne les propriétaires qui souhaitent remplacer leur moteur thermique par un moteur électrique. Selon vos conditions de revenus, vous pouvez bénéficier d’une aide de :
5 000 euros dans la limite de 80 % du prix de la transformation, (RFR par part inférieur à 18 000 euros) ;
2 500 euros (RFR par part supérieur à 18 000 euros).
Comme disait Lavoisier : “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”. Le moteur de votre Titine adorée aussi, ouf !
Selon votre région, vous pouvez également prétendre à des aides plus locales ou des primes de collectivité territoriales. Le montant des primes varie selon la région, il est donc conseillé de se rendre directement sur le site officiel de votre département ou région.
À titre d’exemple, Paris propose une aide jusqu’à 6000 euros pour un véhicule ne dépassant pas 50 000 euros à l’achat, la Normandie 2000 euros pour un modèle 100 % électrique ou 15 % du prix d’achat d’un véhicule à hydrogène ou encore les Bouches-du-Rhône offrent une prime de 5000 euros à l’achat (uniquement) d’une voiture 100 % électrique neuve sous conditions de la conserver 3 ans ou 65 000 kilomètres avant revente.
Moins répandu, le microcrédit concerne tous les véhicules propres. Il permet aux personnes à faibles revenus (ou en situation professionnelle précaire) d’acquérir un véhicule peu ou pas polluant (voiture ou camionnette électriques, classées Crit’Air 1 ou hybrides rechargeables) à l’achat, en leasing, ou en LOA. Le montant du microcrédit est variable et dépend principalement de vos revenus. Il peut atteindre 8000 euros avec un remboursement sur 7 ans (maximum).
Pour information, seuls les véhicules électriques sont concernés par les aides nationales (prime à la conversion et bonus écologique) depuis le 1ᵉʳ janvier 2023. Les véhicules hybrides et hybrides rechargeables peuvent prétendre aux aides locales, à l’exonération de la taxe pour les professionnels et du microcrédit, mais pas aux aides nationales.
La batterie est au centre des préoccupations, car c’est elle qui fait tout le boulot, dira-t-on (en plus, c’est l'élément qui coûte le plus cher). Sa durée de vie détermine les performances de votre véhicule dans le temps. Comme pour beaucoup d’éléments automobiles, la durée de vie d’une batterie électrique dépend de nombreux critères (modèle du véhicule, année de construction, etc.).
En moyenne, les constructeurs estiment à 1500 cycles de recharges / décharges la durée de vie d’une batterie, soit une bonne dizaine d'années.
Il faut savoir qu’une batterie de voiture électrique dont la capacité deviendrait inférieure à 70 % ne pourra plus être utilisée.
Maintenant que nous avons fait le point sur le prix d’une voiture électrique, attardons-nous sur le prix de la batterie elle-même. Comme mentionné plus haut, c’est l'élément le plus cher du véhicule, mais son tarif varie selon sa capacité et est surtout déterminé par le prix du kilowattheure (kWh). Le prix du kWh impacte sur le prix de la batterie qui, lui, alourdit ou allège le prix de vente du véhicule lui-même.
En 2023, le prix au kWh avoisinait les 130 euros contre 950 euros il y a une dizaine d'années. Cela signifie que la batterie d’une Renault Zoe Z.E.50 (52 kWh) aurait coûté 49 400 euros il y a 10 ans contre 6760 euros aujourd’hui. Et pour rappel, on ne parle que de la batterie…
Selon les dernières études de données concernant les prix des batteries électriques, le kWh pourrait chuter à 90 euros d'ici à 2025. Une bonne nouvelle pour nos économies !
Comme toutes les pièces mécaniques, la batterie de votre véhicule électrique est garantie. Selon la marque et le modèle de votre véhicule, la garantie peut s’étendre sur plusieurs années. Par exemple, chez Renault ou Peugeot, celle-ci peut être de 8 ans ou 160 000 km. La plupart du temps, le changement de batterie s’effectue lorsque sa capacité est inférieure à 70 %, mais encore une fois, cela dépend du constructeur.
En cas de location de la batterie, elle sera changée sous 75 %.
L’autonomie d’une voiture électrique peut être altérée selon plusieurs facteurs indépendants (ou non) de notre volonté. Petit tour d’horizon.
Il existe une cause liée au mode de conduite. L’autonomie de la batterie peut être modifiée en fonction de la façon dont vous appuyez sur le champignon : en mode Fast & Furious ou version fauteuil électrique Stannah, la capacité de votre batterie peut varier de 15 à 20 %. Il est donc conseillé d’adapter sa conduite en fonction du poids de votre véhicule électrique, mais aussi du climat ou de la situation. Madame a des contractions à 2 jours de son terme ? Fast & Furious. Il y a une promotion sur les crèmes antirides / anti-boutons / anti-tout ? Stannah. Vous irez demain. Vous avez un coupon pour des frites belges gratuites, une fois ? Fast & Furious. Question de point de vue.
La topographie est un facteur à prendre en compte. Une conduite en montagne qui nécessite des accélérations, des relances, des freinages fréquents sont très énergivores sur la batterie.
Le climat est l’un des ennemis de votre batterie, surtout en cas d**’utilisation du chauffage ou de la climatisation**. Mieux vaut préserver votre batterie en utilisant les systèmes de reconditionnement quand cela est possible.
De paire avec le mode de conduite, la vitesse est aussi à l’origine d’une baisse de capacité et d’efficacité de votre batterie électrique. Plus vous roulez vite, moins votre batterie encaisse les phases de passage de rapports. À l’inverse, une conduite plus prudente (en ville, par exemple) permet de récupérer de l’énergie pendant les phases de ralentissement. L’autonomie est ainsi préservée.
On pourrait presque parler de normalité quant à l’usure de votre batterie. Tout comme pour les smartphones, les batteries s’usent au fil du temps et perdent en moyenne 2,3 % de leur capacité chaque année. Nous avons fait le calcul pour vous : cela signifie que votre téléphone aura perdu 33 % de sa capacité initiale au bout de 10 ans.
Même si les batteries des voitures électriques ne sont pas aussi atteintes, notez que le temps ne joue pas en faveur de l’autonomie de votre véhicule. C’est pareil pour la peau, soit dit en passant.
Vous savez à présent combien coûte une batterie électrique et donc pourquoi il est nécessaire de bien la choyer. Heureusement, chez Reezocar, nous vous offrons des solutions pour prendre soin de votre batterie avec amour. Parce que chez Reezocar, s’il y a un problème, il y a forcément une solution.
Il est essentiel de conserver un niveau de charge compris entre 20 et 80 %, car les composés chimiques sont plus stables à ce niveau de pourcentage. Attention, on ne vous dit pas qu’il est déconseillé, ou pire, dangereux, de charger votre batterie à 100 % ou de rouler avec une batterie inférieure à 20 %. Il est préférable d’éviter simplement une utilisation trop fréquente ou prolongée en dehors de ces pourcentages. Rassurez-vous : les recharges partielles répétées n’impactent pas la durée de vie de votre batterie.
Toujours côté recharge, vous devez réaliser un recalibrage du système électronique appelé BMS - battery management system, c’est-à-dire le système de gestion de la batterie. Ce système peut perdre des valeurs extrêmes, entre 0 et 100 % et nécessite qu’on le fasse réviser une fois par an. Pour cela, roulez au maximum jusqu’à atteindre la charge la plus proche de zéro (sans vous perdre en pleine campagne à 300 km de chez vous) puis effectuez une charge normale jusqu’à atteindre les 100 %.
Les charges rapides sont utiles, notamment lorsque notre temps est compté. Cependant, les bornes de charge rapides, davantage présentes sur les aires d’autoroute, engendrent un échauffement de la batterie. Heureusement, sur les véhicules récents, on trouve un liquide de refroidissement spécialement conçu pour protéger la batterie. Il est toutefois recommandé de réaliser des charges normales tous les 15 jours et de préférer plusieurs petites charges rapides.
Comme évoqué plus haut, la batterie est sensible au climat. Si vous avez la possibilité de parquer (comme disent nos cousins québécois) votre véhicule dans un garage, la batterie coulera des jours heureux à l’abri du froid ou de la chaleur.
Il existe plusieurs moyens pour recharger votre voiture électrique, que ce soit à domicile ou à l’extérieur.
La prise domestique est la solution la plus simple et la plus courante, mais le temps de charge est un peu plus long que d’autres techniques existantes. Assurez-vous que l’installation est conforme aux normes de sécurité avant toute utilisation.
Il s’agit d’une prise spécifique conçue pour la recharge d’une voiture électrique. Appelée aussi Green’up, la prise renforcée peut être installée dans votre garage, sur une place de stationnement privée ou même à un emplacement dédié de votre immeuble. Elle offre jusqu’à 3,7 kW et permet de récupérer 200 km d’autonomie en moyenne sur 12 heures. Comptez 500 euros de coût d’installation.
N’oubliez pas que vous bénéficiez d’une prime de 300 euros pour l’installation d’une borne de recharge !
La wallbox ou borne de recharge à domicile, permet de charger plusieurs types de puissances, entre 7,4 et 22 kW, en passant par 11 kW. Son coût d’installation est plus élevé que la Green’up : 1200 euros (monophasé, soit pour une puissance de 3, 6, 9, 12 ou 15 kVA) ou 2000 euros (triphasé, c’est-à-dire pour une puissance supérieure à 18 kVa et jusqu’à 36 kVa).
Lorsqu’on fait le choix d’une voiture électrique, on choisit également le type de recharge et donc l’abonnement qui va avec. Les prestataires pourront alors vous proposer des abonnements adaptés à votre type d’installation, votre véhicule, mais surtout à votre compteur électrique : par exemple, un abonnement 6 kVA pour une prise traditionnelle de 3,7 kW, ou un abonnement 12 kVA triphasé pour une wallbox de 11 kW.
Quel que soit votre choix, vérifiez que les entreprises sont certifiées et autorisées à réaliser un état des lieux complet de votre installation électrique avant la mise en place de la prise de chargement (notamment pour la Green’up et la wallbox). La puissance totale de l’installation doit être inférieure à celle du compteur électrique, au risque d’un disjonctement.
Une fois votre véhicule acheté et votre installation prête à faire son travail, vient se poser la question de la consommation électrique. On estime à environ 1,5 à 3,5 € / 100 km le coût d’une recharge de sa voiture électrique à domicile. Pour réduire encore plus votre consommation, vous avez la possibilité de vous tourner vers les fournisseurs électriques comme Engie, qui propose Elec’Car, avec un tarif divisé par deux pendant les heures creuses.
De plus en plus nombreuses, les bornes de recharge publiques permettent désormais de recharger sa voiture électrique n’importe où et (presque) n’importe quand : parkings des centres commerciaux, aires d’autoroute, hôpitaux, parcs automobiles, etc. En mai 2023, on en dénombrait 100 000 au total en France avec un projet d'atteindre 400 000 points de recharge d'ici à 2030.
À la différence des stations service de carburant, la grande majorité des bornes de recharge publiques n’utilisent pas la carte bancaire comme moyen de paiement (ou très peu). Vous devez disposer d’un opérateur de recharge ou de mobilité comme Belip, Total, ChargePoin+ ou encore Ubitricity. Les abonnements varient énormément d’un réseau à l’autre, mais en moyenne il faut compter entre 2,65 et presque 20 euros pour une recharge de 100 kilomètres (données février 2023).
Sachez tout de même qu’en France, il est possible de trouver des bornes de recharges gratuites : certains centres commerciaux ou restaurants, hôtels, proposent à leurs clients la recharge de leur véhicule gratuitement.
Encore une fois, il s’agit de cas par cas. Le temps de charge d’une voiture électrique dépend essentiellement de la puissance de l’alimentation et donc de l’installation qui vient charger le véhicule. Plus la puissance est élevée, plus la charge est rapide. Attention tout de même aux bornes à recharge rapide qui peuvent nuire à la pérennité de votre batterie, comme nous vous l’indiquions plus haut dans notre article.
Exemple de temps de charge entre 15 et 100 % sur une Renault Zoé (batterie Z.E.50)
Installation | Puissance | Temps de charge |
Prise domestique | 2,3 kW | 31 heures 20 |
Prise Green’up | 3,7 kW | 16 heures 02 |
Prise wallbox | 7,4 kW | 7 heures 18 |
Borne publique | 11 kW22 kW | 4 heures 552 heures 28 |
Borne publique charge rapide | 50 kW | 1 heure 18 |
La part de marché des véhicules électriques a représenté environ 16,8 % sur l’année 2023, avec une progression spectaculaire de près de 132 % entre 2019 et 2020.
Modèles les plus vendus en 2023 | Catégorie | Nombre d’immatriculations en 2023 | Fourchette de prix (véhicule neuf) | |
1 | Tesla Y | SUV compact | 37 127 | À partir de 42 990 € |
2 | Dacia Spring | Citadine (aux allures de SUV) | 29 761 | À partir de 20 800 € |
3 | Tesla Model 3 | Berline | 24 539 | À partir de 42 990 € |
4 | FIAT 500 | Citadine | 23 189 | À partir de 30 400 € |
5 | Peugeot E-208 | Citadine sport | 22 698 | À partir de 33 550 € |
Il s’agit du critère le plus important à prendre en compte lorsqu’on choisit son véhicule électrique. Si vous ne réalisez que des petits trajets, votre voiture électrique n’a pas forcément besoin d’une grande autonomie. Voir pouvez opter pour une petite citadine qui fera votre bonheur au premier créneau, format mouchoir de poche.
A contrario, si vous mangez les kilomètres aussi facilement que les pâtes, il vous faudra un véhicule aux performances kilométriques similaires à une voiture thermique. Dans ce cas, préférez un modèle citadin supérieur, un SUV ou une berline. Certains modèles affichent des performances de près de 800 km d’autonomie.
Bien sûr, en dehors des trajets quotidiens, vous devrez prendre en compte la catégorie de véhicule en adéquation avec votre vie personnelle : ville, montagne, enfants, petit chien, gros chien, cheval (nous allons nous arrêter là), etc.
Évidemment, le budget va impacter sur le choix de votre véhicule. Mais rassurez-vous, il existe des modèles pour toutes les bourses :
entre 20 000 et 40 000 euros pour les modèles citadins (Renault Zoe, Fiat 500, Dacia Spring) ;
entre 30 000 et 60 000 euros pour les modèles utilitaires (Nissan e-NV200, Citroën Berlingo Electric, Mercedes eVito Fourgon) ;
entre 50 000 et 190 000 euros pour les modèles de luxe (Porsche Taycan, Tesla Roadster, Jaguar e-Pace).
N’oubliez pas les différentes aides de l’État et les primes locales dont vous pouvez bénéficier pour l’achat d’un véhicule propre !
Cela pourrait paraître secondaire, pourtant la prise en compte du type de charge est importante lorsque vous choisissez votre véhicule électrique. Vous devez alors prendre en considération :
D’une part, le chargeur embarqué de votre véhicule : plus il sera puissant, plus le temps de charge sera court
D’autre part, la présence (ou non) d’un connecteur rapide (Combo CCS) qui permet de récupérer un maximum d’autonomie en un laps de temps très court
Enfin, il faudra penser à l’installation de votre recharge : dans un garage, sur une prise ou en borne de recharge, tout doit être étudié
Ces éléments sont très importants, notamment si vous effectuez de longs trajets.
L’autonomie et la capacité de la batterie sont des éléments centraux dans l'acquisition d’un véhicule électrique, mais les différentes options et équipements requièrent votre attention. L’option pompe à chaleur, par exemple, est une installation qui peut s’avérer indispensable si vous habitez dans une région où le winter is coming longtemps et beaucoup. Moins énergivore qu’un chauffage, il permet de soulager la batterie.
Vous avez le droit (et vous devez le prendre) d’essayer votre véhicule électrique avant de vous décider. Confort, tenue de route, accélération, équipements et calme (sans les enfants à bord), tout est à prendre en compte. Après tout, elle va vous accompagner sur toutes les routes de votre vie. C’est beau. Nous sommes poètes, chez Reezocar.
Si en 1975 Jean Ferrat chantait “la femme est l’avenir de l’homme”. Et même si c’est tendrement toujours le cas, c’est surtout la voiture électrique qui, en 2024, s’impose comme l’avenir de l’automobile et de l’Homme (avec un H majuscule, comme vous pouvez le remarquer). L’interdiction des voitures à moteur thermique en 2035 donne déjà le ton d’une ère 100 % électrique. Mais rassurez-vous : Reezocar sera toujours là pour vous accompagner sur les routes de la vie avec votre voiture électrique (#poètes)… et même si vous n’êtes toujours pas sage d’ici là.