24h du Mans 2018: la consécration de Toyota
L’hymne japonais a plané sur le circuit sarthois, en l’honneur d’un constructeur qui aura mis exactement 20 ans à décrocher le graal : Toyota. La marque nippone a su constituer le trio gagnant, avec Kazuki Nakajima, Sébastien Buemi et bien sûr Fernando Alonso, tous trois aux commandes de la TS050 Hybrid #8. La marque signe d’ailleurs un magnifique doublé, avec la 2e place indiscutable de sa #7.
Il en aura fallu des efforts et de la persévérance pour se relancer année après année sur les 24h du Mans ! En particulier 2 ans après l’échec invraisemblable de 2016… Toyota filait alors tout droit vers sa première victoire devant Porsche avant de… s’arrêter tout net. Le tout à 5 mn de la fin. 5 mn sur 24 h, vous avez bien lu. La course n’avait jamais été aussi cruelle !
Un sacre limpide
La course a débuté sous les meilleurs auspices, sans pluie déjà, et sous la houlette d’un Raphaël Nadal encore tout sourire de sa millième victoire à Roland Garros.
Dès les premières heures, la domination des Japonais est claire : les deux Toyota filent en tête, et ne la lâcheront plus jusqu’à la fin. C’est la #7 qui mène la danse à la tombée du jour, profitant d’une minute de stop-and-go infligée à Sébastien Buemi pour un excès de vitesse en Slow Zone. Mais le pilotage de Fernando Alonso au cours de la nuit a progressivement raison de sa consoeur, qui terminera avec deux petits tours de retard. La troisième place du podium est raflée par la Rebellion #3.
Une édition logique, ces 24h du Mans 2018 : la victoire s’offre à l’équipe qui, sans doute, la désirait le plus. Et au trio de pilotes Toyota qui, à l’instar d’Alonso, n’ont pas commis la moindre erreur.
A noter qu’en GTE, c’est Porsche qui signe le doublé de ces 24h du Mans 2018, avec les deux bolides #92 et #91. Là encore, plutôt logique : qui aurait imaginé Porsche repartir les mains vides ?