Les tendances du marché automobile
Décembre 2020 : Le marché auto à l’approche des fêtes de fin d’année
L’état du marché français
Selon le dossier de presse du CCFA (Comité des constructeurs automobiles français) publié le 1er décembre 2020, les ventes de véhicules automobiles neufs à 11 mois de 2020 s’élèvent à 1,463 million. Un recul de 26,9% par rapport à l’année précédente.
Le mois de novembre comptabilise 162 170 immatriculations, une baisse de 22,9% des ventes de voitures particulières neuves par rapport à l’année précédente en données brutes et une baisse de 26,7% en nombre de jours ouvrés comparables.
Comment s’explique ce recul si important ?
Aujourd’hui, même de grands groupes tels que PSA et Renault observent un recul de 20% ou plus sur leurs ventes de véhicules neufs.
L’annonce du second confinement début novembre a vraisemblablement impacté le marché automobile. Comme cité ci-dessus, les ventes de véhicules neufs sont en baisse de 26,7% et celles des véhicules d’occasions connaissent un recul de 4%. Pour rappel, les immatriculations d’occasions ont baissé de 77% en avril et de 34% en mars. Les ventes de voitures d’occasion en novembre sont près de quatre fois supérieures à celles du mois d’avril, ce qui reste une bonne nouvelle.
L’une des explications principales à cette chute des ventes VN est la fermeture des concessions. Bien que le second confinement ai été moins strict que le premier et que les usines aient pu continuer à tourner, la baisse des commandes de véhicules début novembre a chuté de 90% en comparaison avec la même période l’année dernière. Afin de limiter les dégâts, l’Etat a décidé de prolonger toutes les aides à l’achat de véhicules neufs. Ainsi, le barème du bonus, qui devait être revu à la baisse au 1er janvier prochain, sera maintenu en l’état jusqu’au mois de juin prochain, tout comme la prime à la conversion. De même, les concessions ont mis en place un système de « click and collect » afin de pouvoir livrer les voitures à leur client.
Malgré les solutions mises en place par le gouvernement et par les constructeurs, cette année restera l’une des pires années pour le secteur automobile français depuis 1975. En effet, d’un point de vue sanitaire et économique, les français sont dans une période d’anxiété et le moral a tendance à baisser. Etant donné que les perspectives pour 2021 à court terme ne sont pas forcément optimistes, les français restent prudents et ne passent pas à l’acte d’achat d’un véhicule neuf dans ce contexte. C’est pourquoi ils se sont soit tourné vers l’achat d’occasion, soit ils attendent que la situation économique que nous traversons tous, s’améliore.
En revanche après le premier confinement une explosion des ventes avait été observé sur le marché de l’occasion (+23% en juin 2020) en sera-t-il de même après la fin de ce second confinement ?
Le retour des voitures anciennes sur nos routes
Selon des données publiées par Autoscout 24 et IHS Market, la tendance est à la hausse pour les immatriculations de voitures anciennes.
En raison du contexte sanitaire actuel, de nombreuses personnes souhaitent éviter de se déplacer dans les transports en commun et veulent opter pour l’achat d’un véhicule. Or, cette dépense doit rester minime. Les ventes de voitures « bas de gamme » et des plus anciennes sont les raisons pour lesquelles le marché de l’occasion n’a perdu que 4% d’immatriculations ce mois-ci. Les ventes de vieux véhicules de plus de 15 ans ont connu « une inflation soutenue » (+ 17,3 % par rapport à octobre 2019). « Ils procurent pour un coût modique une solution individuelle de mobilité », constate M. Bruschet. Les données montrent également qu’entre juillet et septembre, les recherches en ligne de véhicules âgés de plus de 20 ans ont fait un bond de 80 % en France.
Le grand Paris et les nouvelles règles de circulation dès juin 2021
La métropole du Grand Paris annonce une nouvelle réglementation pour les véhicules Crit’Air 4 et Crit’Air 5, qui ne pourront plus rouler à leur convenance dans la région parisienne.
Depuis 2016 les véhicules non classés (essence et diesel d’avant 1997) ne peuvent plus circuler dans la capitale tout comme les Crit’Air 5 ( (diesel entre 1997 et 2001) depuis 2017. Le but étant de n’avoir que des véhicules à faible émission qui circule à l’intérieur de la métropole.
Depuis le 1er juillet 2019, les Crit’Air 4 ne sont plus autorisés à circuler en semaine à l’intérieur de Paris. Ainsi, d’ici mi-2021, la métropole du Grand Paris rattrapera son retard et imposera la même réglementation aux automobilistes.
Théoriquement, à partir du 1er juin 2021, les Crit’Air 4 ne pourront plus circuler dans le périmètre intérieur de l’A86 de 8h à 20h en semaine. Cependant, la mise en œuvre de la zone à faibles émissions (ZFE) est encore assez laxiste dans la région, les automobilistes ne respectant pas ces règles ne sont pas sanctionnés.
Le durcissement de ces restrictions ne s’arrêtera pas au Crit’Air 4. En 2022, la circulation des véhicules portant le logo Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) sera interdite. Puis en 2024, ce sera au tour de ceux classés Crit’Air 2, c’est-à-dire tous les diesel et essence immatriculés avant 2011.
LES 5 ACTUALITÉS AUTO DU MOIS
L’électrification des véhicules chez Fiat
Luca Napolitano, directeur EMEA de la marque Fiat, Lancia et Abarth, a déclaré que d’ici la fin de l’année prochaine, 60% des modèles proposés par la marque Fiat seront électrifiés: hybrides ou entièrement électriques.
Fiat a lancé cette année des versions hybrides de ses citadines Fiat 500 et Panda. On s’attend à ce que d’autres modèles Fiat soient disponibles dans des versions hybrides à l’avenir, y compris le SUV compact 500X et la berline Tipo.
Une augmentation des ventes chez Volvo
Les ventes de Volvo en novembre ont augmenté de 6,4% à 66 579 véhicules. C’est en partie grâce aux bonnes performances de la Chine et des États-Unis. Dont les pertes liées au Covid-19 ont été totalement effacées.
Ce n’est pas la même chose en France, au total, le nombre d’immatriculations de Volvo Car est en baisse de 25,4 %, un chiffre qui suit la tendance du marché (- 26,7 %).
La nouvelle C4 arrive en concession
La nouvelle Citroën C4 de troisième génération est la star française de l’année ! Et elle est commandable depuis le 9 septembre 2020 et elle sera disponible en concession ce mois-ci.
Cette berline compacte, ressemblant de près a un SUV coupé, mise sur ses motorisations thermiques (essence de 100, 130 et 155 ch et diesels de 110 et 130 ch) autant que sur l’électrique pur.
La marque française vient d’officialiser les prix de sa nouvelle C4. En version essence, elle est disponible dès 20 900 €. Pour la version diesel, elle est en vente à partir de 23 200. Enfin, la déclinaison 100% électrique appelée Citroën ë-C4 a des tarifs qui vacillent entre 35 600 et 38 800 €.
La Renault Lutecia, la nouvelle clio 5 japonaise
La Renault Clio est vendue au Japon sous le nom de «LUTECIA» et est entrée sur le marché japonais plus d’un an après ses débuts officiels au salon de l’automobile de Tokyo en octobre 2019.
En apparence, la Renault Lutecia est en fait quasiment identique à la Renault Clio. La voiture est construite sur la même plateforme CMF-B que sa jumelle française, elle comporte un grand écran tactile, une horloge numérique et un système de sécurité moderne ainsi que le même intérieur.
L’arrivée de la BMW I4
La marque a confirmé que, comme son modèle X3, l’appellation «i» sera ajoutée à plusieurs de ses bestsellers. Avant les séries 5, 7 ou le X1, ce sera un tournant pour la série 4 en 2021, et deviendra donc l’I4.
BMW a mentionné que la puissance maximale sera de 530 ch, la batterie d’environ 80 kWh et l’autonomie dépassera les 500 km.